La guerre du tour, en l’occurrence du Tour de France, a et aura bien lieu dans les Vosges. Gérardmer est déclarée candidate à l’accueil d’une étape depuis une dizaine d’années avec le succès qu’on lui connait en 2014, comme ce fut le cas en 2017 pour Vittel dont l’entreprise des eaux est un des principaux partenaires de la Grande Boucle. Absente des débats depuis 1990, la ville d’Épinal participe également au sprint final comme à l’époque de Philippe Séguin alors maire de la cité des images : c’est en tout cas ce qu’a révélé Michel Heinrich en juillet dernier. Et comme dans les 3 mousquetaires ils sont en réalité 4 à postuler avec la Bresse qui ne cache pas son intérêt d’accueillir une étape de la plus grande course cycliste au monde.
C’est une évidence, choisir c’est se priver, et forcément ASO Amaury, Sport Organisation par le biais de son directeur de course Christian Prudhomme devra un jour ou l’autre trancher dans le vif pour n’en choisir qu’une à moins de couper en deux la part du gâteau. C’est à dire de programmer une arrivée et un départ dans deux villes distinctes du département. Est ce que les maires intéressés par le coup de projecteur sont partageurs ? Pas sûr, d’autant que l’effet promotion est indéniable et pas uniquement au niveau hexagonal. Le Tour de France est une exceptionnelle vitrine pour les villes d’accueil qui déboursent environ 110 000 € pour une arrivée et 60 000 € pour un départ. Une somme coquette, mais relativement bon marché sur l’échiquier de la communication nationale et internationale
En ce qui concerne 2019, les jeux sont visiblement faits. On sait par une indiscrétion que le Tour fera étape à La Planche des Belles Filles, sans visiblement s’arrêter dans les Vosges. La Grande boucle devrait emprunter les routes du département mais sans escale. A moins que ! Réponse fin octobre lors du lever de rideau.
La guerre du tour aura bien lieu…
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