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vendredi 20 septembre

La ComCom valide le projet de sortie de Gérardmer et des 6 autres communes dissidentes

Le projet sera mis au vote de chacune des communes avant d'aller sur le bureau du préfet

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183On s’attendait à un  débat musclé en amont du vote consacré à la sortie de la Communauté de Communes des Hautes-Vosges de  Gérardmer et des communes de Le Valtin, Xonrupt, Granges-Autmonzey, Liézey, le Tholy et Réaupal mais finalement les  échanges ont été plutôt courtois, souvent teintés de regrets, d’incertitude avant de passer devant les urnes.

Le projet de sortie a donc été acté par 24 voix pour, 4 contre, 19 blancs et 1 nul. Ce qui signifie que le dossier sera soumis à la délibération de toutes les communes de la ComCom, pour obtenir une majorité qualifiée, puis ira ensuite en préfecture, le représentant de l’état devra valider ou non  le nouveau schéma souhaité par les dissidents ou plutôt deux nouveaux périmètres pour une refonte des bassins de vie.

Note : les abstentions et les nuls ne comptent pas dans les suffrages exprimés, le projet a été validé à 86% contre 14%

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Les élus auront consacré 1h30 au débat sur la sortie, vote compris. Avec notamment l’intervention du président de la ComCom Didier Houot qui n’a pas apprécié les déclarations dans la presse en évoquant « un mal vécu » par les élus, les agents. Ce dernier a insisté sur  le travail réalisé en amont pendant 20 mois depuis l’existence de la ComCom  » à l’inverse de ce qu’on laisse supposer« . Sur fond d’harmonisation, d’organisation des services et surtout d’un désaccord profond sur le lissage des taux intercommunaux  et les critiques sur les études menées. Et Didier Houot de poursuivre  » les communes dissidentes devront choisir des compétences déjà exercées par la ComCom. Il faut et fallait écouter la voix du dialogue comme nous l’avons proposé et le chemin que vous tracez ne sera pas un long fleuve tranquille. Je respecte votre choix, mais nous n’en sommes pas encore au pot de départ ».

Le plus incisif fut sans doute le maire de Gérardmer, Stessy Speissmann  » vous avez tracé un bilan de fin de mandat. Vous prônez le rassemblement,  j’en suis étonné, vous avez oublié la carte de la mutualisation avec Gérardmer qui  n’est pas un vase clos de protectionnisme comme vous le laissez entendre ( le maire répond à plusieurs interventions). Je note également que la réunion de lundi dernier qui était normalement consacrée aux compétences a été pipée par l’apparition de madame la Sous-Préfète : que venait-elle faire là alors que nous n’avons été prévenus qu’au tout dernier moment. Nous sommes dans l’impasse, nous nous sommes trompés et nous avons été naïfs. Et Stesssy Speissmann de poursuivre  » j’insiste sur le coût disproportionné à supporter par les petits communes  et il nous faudra recentrer  le bassin de vie de Gérardmer… Nous irons jusqu’au bout de notre démarche, appuyés par notre cabinet d’avocats spécialisés  et comme le prévoit la loi… Si nous ne trouvons pas d’accord avant le 1er janvier 2019 et sur la base des compétences, la fiscalité des communes explosera. Et pour conclure, le projet de sortie n’est  pas un caprice des élus gérômois mais de 7 communes qui représentent 40% du territoire ».

Même constat pour le maire du Tholy, François Nourry, en ce qui concerne  » le détournement de la réunion avec la sous-préfète« 

Pour Guy Martinache, maire de Granges-Aumonzey,  « Sortir de la ComCom  revient à une gestion efficace des territoires . C’est l’ancien bassin de vie qui s’est mobilisé.

Coté bressaud, on semble regretter les prises de positions notamment en ce qui concerne le tourisme. Mais comme le faisait remarquer Jérôme Mathieu « on a fait le choix de se regrouper, on a travaillé le fond, mais sans doute pas assez vite. En ce qui concerne le tourisme, ce fut le 1er coup de canif  dans le contrat parce que la Bresse a souhaité garder son office de tourisme : ce qui ne veut pas dire travailler en dehors du territoire. Je pensais que nous avions du chemin à faire ensemble en faisant des choix communs ».

C’est bien de l’autre coté de Grosse Pierre que les regrets sont les plus profonds en termes de stratégie touristique et d’intérêts communs avec Gérardmer. A ce propos Stessy Speissmann imaginait très bien un supra office de tourisme avec la vallée de Vologne à l’instar de ce qui est déjà pratiqué avec le SIVU.

Quoi qu’il en soit, si le projet est définitivement acté, tout le monde devrait retrouver sa place et poursuivre son chemin avec ses propres compétences et celles imposées dans le cadre de la loi NOTRE. Doit-on considérer que c’est un échec de la loi de décentralisation !

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