Les années se suivent mais se ressemblent désespérément pour le peuple malien. Le jumelage entre Gérardmer et Tidarmène peut ainsi en témoigner, les communications sont difficiles et surtout la sécurité dans le nord du pays est toujours aussi instable. Ce sont les premiers propos du président Gérard Lecomte lors de l’assemblée générale de l’association qui se tenait vendredi soir en maison de la montagne. Le responsable du groupe gérômois est revenu sur l’année écoulée, même si 2018 a été relativement calme avec moins d’échanges et moins d’actions. Par contre, le maire de Tidarmène, absent depuis 2015, a repris ses fonctions alors que le Cercle est en train de se structurer dans la région de Ménaka…ce fut aussi une année d’élection du président de la république .
Une constante cependant, l’insécurité, ce qui n’a pas empêché la réouverture, en janvier dernier, de l’école primaire fermée depuis plusieurs année avec le souhait de voir le soutien local opérationnel.
Sinon Gérard Leccomte a largement évoqué les activités du comité par l’aide en médicaments pour les personnes mais aussi le bétail sur fond de vente de l’artisanat de produits par l’association des femmes de Tidarmène.
Bref, la vie suit son cours pour les Maliens, dans l’incertitude du tumulte politique et militaire, sans oublier les frasques de la météo entre sécheresse et pluies diluviennes qui se sont abattues en aout 2018.
Bonne nouvelle s’il en est, le comité, coté africain a maintenant un secrétaire rapporteur. Ainsi la correspondance permet de situer plus exactement la vie locale en revenant sur le quotidien. Comme l’a également fait coté gérômois Dominique Breusch en évoquant l’accueil du bijoutier touareg Akli Ag Mohamendi ou encore le parcours scolaire de Fatimatou, étudiante à la FAC de Nancy
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