Pas de poisson dans la piscine, les travaux de réhabilitation et d’extension du complexe sportif pour le transformer en Centre aquatique et de bien-être débuteront le 1er avril prochain. Pour l’heure, les agents de la Ville procèdent au déménagement du matériel et de certains accessoires qui seront réutilisables dans la version 2.0.
Avant le démarrage officiel du chantier, une petite visite s’imposait donc en compagnie du maire Stessy Speissmann, de son adjoint Jean-François Duval ainsi que du responsable adjoint des services techniques Pascal Groscolas, sans oublier Jean-Yves Brault, directeur de feu le complexe sportif. Première bonne nouvelle, les premières offres ont été validées en ce qui concerne le terrassement et la déconstruction qui débuteront donc le mois prochain. 21 autres lots sont en cours d’analyse et devraient être validés par la suite, une réunion sur le sujet est programmée le 2 avril, dans la foulées comme on dit ! On passera donc en revue le gros œuvre, les fluides, la menuiserie etc…
C’est donc parti pour un an et demi de travaux, sachant que le bowling et la patinoire ré-ouvriront leurs portes en décembre prochain, pour les vacances de Noël si tout se passe bien. Pour la partie sauna/piscine dont la démolition est prévue en Mai 2019, rendez-vous en automne 2020 pour les premières brasses ! Outre ces petites précisions, ce petit « tour du propriétaire » fut également l’occasion de rappeler l’urgence d’une intervention sur un site qui avait plutôt bien vieilli, plus que la moyenne d’ailleurs, mais qui était arrivé au bout de l’aventure : « Une piscine, habituellement, c’est 25 ans. Si on a pu la conserver aussi longtemps (38 ans) c’est grâce à un entretien de qualité, mais là, il fallait changer » précise Jean-Yves Brault.
Des propos que prolonge Pascal Groscolas : « Il y avait de multiples problèmes de fuites au niveau de la toiture, de la charpente et des baies vitrées, il fallait changer la centrale de traitement d’air, les joints des bassins n’étaient plus en état, ce n’était plus possible de continuer comme ça. » Une rénovation aurait été coûteuse, bien trop pour du « bricolage » et au final un équipement devenu obsolète de par son âge notamment. « Nous n’étions pas conformes en matière d’accessibilité pour les PMR (personnes à mobilité réduite) également » complète Stessy Speissmann. Ce dernier a enfin ajouter qu’en matière d’accessibilité, près de 130 places de parkings couvertes allaient aussi voir le jour au pied des courts de tennis, côté quai du Locle. Eh bien, y a plus qu’à !
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