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samedi 23 novembre

Mettre des paillettes dans sa vie…

"Les Crevettes Pailletées" pour (presque) finir en beauté aux Rencontres du Ciné

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crevettes pailletées (1)

De gauche à droite : Roland Menou, Geoffrey Couët, Félix Martinez, Cédric Le gallo et Michaël Abiteboul.

Avant-dernier film de ces 23èmes Rencontres du Ciné à Gérardmer, « Les Crevettes Pailletées » ont fait l’unanimité ce vendredi après-midi en apportant un peu de légèreté à travers une belle aventure qui se finit presque pas en happy end…

Premier film de Cédric Le Gallo épaulé pour l’occasion par Maxime Govare, « Les Crevettes Pailletées » sortira le 8 Mai dans les salles et vous auriez sans doute tort de vous en priver. L’histoire de cette équipe de water-polo gay a déjà séduit le public de Gérardmer, puisant en partie ses sources dans « Pride » , « Little Miss Sunshine »ou encore « Priscilla folle du désert » pour le côté road trip initiatique en bus qui occupe une partie de cette comédie originale. Une comédie qui a su placer le curseur au bon endroit en matière d’humour : « ni trop fin, ni trop gras » comme dirait l’acteur Geoffrey Couët pour qui le dosage était un véritable enjeu.

Ni consensuel ni trop borderline, « Les Crevettes Pailletées » s’adresse donc  à tout le monde, jeunes et moins jeunes, les hétéros et les membres de la communauté LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transgenres), et surtout il adresse un message : mettez des paillettes dans votre vie. A vous de comprendre, mais ce n’est pas qu’un film gay, bien au contraire, c’est un film d’amis, un film sur la liberté, la tolérance, l’exubérance, et tout cela au sens large. La galerie de personnages est d’ailleurs là pour vous rappeler tout ça : joyeux, ils ont tous une gravité intérieure, comme beaucoup d’entre nous, mais sur laquelle le scénario ne s’appesantit à aucun moment, car ce n’est pas l’objet. La fin du film, ambitieuse, métaphorique et le résumé de cet état d’esprit et de ces caleurs positives.

Cédric Le Gallo

Cédric Le Gallo

Des valeurs incarnées  par ces personnages qui évoluent à travers un casting difficile à réunir, qui aura duré près d’un an afin d’obtenir la galerie idéale. Certains comédiens ont estimé que l’occasion était « inratable » à l’image de Michaël Abiteboul, d’autres comme Roland Menou pensaient ne pas être retenus car pas assez sportifs, mais tous ont visiblement pris un grand plaisir sur le tournage, pourtant relativement dense, comme l’évoquera Félix Martinez. Chacun a pu apporter une petite touche de finesse dans son rôle avec un Romain Lancry un peu plus libre qui concluait souvent les séquences avec l’aisance et l’instinct qu’on lui connaît… Une sympathique histoire en somme, presque une feel good story inspirée de celle de la véritable équipe des « Crevettes » dans laquelle évolue Cédric Le Gallo, et surtout un bon petit moment de cinéma. Alors certes, ce n’est pas « Priscilla folle du désert » mais comme dirait un ami : « Si on doit tout comparer aux films d’il y a 40 ans on a pas fini !! » (Oui je sais, « Priscilla » n’a pas 40 ans…)

Les crevettes pailletées

rencontres du cinéma

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