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vendredi 20 septembre

Conseil Municipal – inquiétudes autour de l’hôpital

Une déléguation CGT du personnel du centre de soin a été admise à s'exprimer pendant la réunion de travail

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699Outre les différents points à l’ordre du jour consacrés aux affaires courantes, il fut question de l’avenir de l’hôpital. Le maire Stessy Speissmann a laissé la parole aux représentants du personnel CGT inquiets des « manœuvres » qui se déroulent actuellement au sein même de l’Agence Régionale de Santé concernant la communauté d’établissement de la déodatie dont fait partie la structure Gérômoise.  Il a été en effet décidé un changement de forfait de facturation pour l’accueil et le traitement des Urgences ( ATU) entrainant une baisse de 112 000 €. De plus, la modification entraine une disparition du Forfait Annuel d’Urgence (FAU) soit une perte sèche de 465 000 € pour un total de 577 000 €…En ce qui concerne l’hôpital de St-Dié, la perte est de 252 000 €  uniquement pour le forfait Annuel Urgence.

La pilule a du mal de passer pour le personnel et les élus. Stessy Speissmann et le maire de St-Dié David Valence montent au créneau en interpellant la déléguée territoriale de l’ARS dans un courrier et sollicitent une rencontre rapide. La situation financière est inquiétante mettant en danger l’avenir de la structure gérômoise alors que les investissements par les aides extérieures se multiplient comme celle de l’Association Gérômoise des Sports d’Hiver à hauteur de 360 000 €.

Gaëlle Boulanger, secrétaire de la CGT, est revenue sur le contenu d’une lettre ouverte aux populations locales qu’elles soient gérômoises ou des localités toutes proches.  » Nous sommes en effet très inquiets  » commente cette dernière  » Que va devenir l’hôpital dans quelques années. l’ARS nous demande d’établir d’ici deux mois un plan de retour à l’équilibre afin de combler une somme considérable. Personne n’a de solution à ce coup de massue. On demande un maintien du service public et de ses valeurs. On demande une pérennité des activités et un accès à tous sans différenciations sociales. Nous espérons une mobilisation de la population et des élus autour de ce dossier, au risque de voir les services fermer les uns après les autres à commencer par les urgences ».

Et une de ses collègues de conclure  » nous sommes les oubliés de la montagne, de la loi Bézin, les trop loin de Nancy, le cadet des soucis de l’ARS ».

Et forcément, on reparle du projet d’une clinique privée qui devait initialement voir le jour en juin 2019. Visiblement, le dossier de l’hôpital est loin d’être fermé. Le maire Stessy Speissmann a bien l’intention de se battre pour le maintien du service de proximité  » s’il le faut nous descendrons dans la rue ».

Wait and see, la prochaine réunion avec la Déléguée territoriale sera peut-être déterminante sur fond de « solutions envisageables pour la survie des établissements et le maintien de l’offre de soins »…. à suivre !

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