Le cliché a été difficile à prendre, l’animal est très méfiant
Une jeune femme disait très régulièrement à son tendre mari. » fais moi signe mon canard dès que tu arrives ».. C’est bon signe pour leur vie future et si signe il y a, il est des signes qui ne trompent pas ( une vraie histoire à la Raymond Devos, comme celle de la bonne-femme du dessus avec le bonhomme du dessous, pour une affaire sans dessus-dessous). Bref, en témoigne l’installation d’un cygne sauvage sur le lac depuis quelques jours ou quelques heures, signe d’une bonne qualité de l’eau et d’une volonté du volatile de faire une halte dans le cadre de sa migration. Quoi qu’il arrive, un cygne sur le lac, c’est bon signe et sa présence nous renvoie à la petite colonie de la famille des anatidaes implantée à Gérardmer dans les années 60 : une époque où la pression urbaine, touristique, entre autre, permettait aux oiseaux de vivre paisiblement sur la lac. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, le dernier de la lignée est décédé il y a une dizaine d’années…Et la mort d’un cygne à la façon de Anna Pavolva est un véritable ballet de larmes. Égoïstement, on aimerait que le cygne blanc reste mais pour son épanouissement, il est préférable qu’il parte vers d’autres contrées retrouver une belle oie blanche.
Pour la petite histoire ou la grande, souvenons nous de Charly Morel, alors président de la Société des Fêtes, qui avait permis l’installation des cygnes sur le lac : il avait d’ailleurs reçu pour cela le poireau, (rien à voir avec l’homme politique) c’est-à-dire la médaille du mérite agricole. Souvenons nous encore du père Marchal (papa de Jean-Louis) du faubourg de Ramberchamp qui s’occupait des volatiles abrités dans leur cabane de Sion et qui nidifiaient ensuite naturellement à Ramberchamp.
Les temps changent, un signe de l’évolution de notre société qui, espérons le, ne sonne pas le chant du cygne, cette fois à la manière de Tchekov. « fais moi quand même un signe ! «
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