Loin des yeux, loin du cœur…que neni. Les habitants de la vallée aiment la mer, sans doute pour vivre sur les bords de trois plans d’eau remarquables. Pratiquer la voile n’est pas uniquement l’apanage des régions côtières. Pour preuve, les régatiers gérômois, qu’ils soient installés sur une planche ou à bord d’un dériveur, se font régulièrement remarquer à l’échelon national. Doit-on voir une relation de cause à effet entre le projet un Trukiflot mené par les enfants de l’école élémentaire de Xonrupt en classe de CP, CE1 , CE2 et la création d’un véritable chantier naval au sein même des locaux du groupe scolaire. Sans doute ! Les cap’tains Delphine Clair et Julie Martinez, enseignantes auprès de l’amiral Pellier-Mermin ont relevé le défi de l’amour des bateaux en portant avec les « mousses » un projet scientifique avec, pour interrogation, la flottabilité des matériaux et de manière totalement intuitive sur le principe de la poussée d’Archimède. Les solutions étaient toutes trouvées, enfin pas tout à fait et il fallait aux enfants construire un prototype de bateau avec du matériel recyclé. Et pour compléter une affaire déjà bien engagée, les enseignantes ont poussé la recherche de l’excellence en retraçant l’évolution des bateaux au fil du temps, c’est-à-dire en remontant de la pirogue aux embarcations les plus modernes.
Mais le bolduc à ce merveilleux voyage sur l’eau et dans le temps fut apposé sur ce véritable paquet cadeau par la présence de Geoffrey Voirin, moniteur responsable de l’encadrement à l’ASG Voile, qui s’est déplacé avec deux bateaux installés sous le préau de la cour de l’école : papa Lulu était là également. Une manière de s’approprier le vocabulaire très technique et très large de la voile mais aussi de découvrir des embarcations très spécifiques. Bref, de quoi susciter des vocations sportives, les Portes Ouvertes du Club gérômois proposées le week-end prochain pourraient être une confirmation .
Quant aux suites données au projet pédagogique articulé autour des sciences, elles se dérouleront sur les bords du lac de Longemer, afin de tester d’ici peu les embarcations créées de toutes pièces par les écoliers. « C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme…tatatin !«
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