De gauche à droite : Richard Péché, Sylvain Jung, Bernard Hocquaut et Régis André.
A la veille du dernier jour officiel de l’année scolaire 2018-2019, le lycée professionnel Pierre-Gilles de Gennes avait à cœur de réunir ses troupes pour célébrer le départ en retraite de deux enseignants et de celui que certains anciens appellent encore aujourd’hui « le chef des travaux » de l’établissement.
En maître de cérémonie, on retrouvait donc le proviseur Sylvain Jung, lui-même sur le départ mais pas encore en retraite puisqu’il effectuera la rentrée de septembre en Alsace. C’est en effet à Strasbourg qu’il a été nommé au poste d’IA-IPR (inspecteur d’académie-inspecteur pédagogique régional) avec spécialité Établissement et Vie Scolaire. Une promotion qui méritait bien elle aussi un petit coup de projecteur, et ce sont Frédérique Gegout et Stéphanie Valet, respectivement gestionnaire du lycée et proviseure adjointe qui se sont chargées de cette mission avant de passer au pot de l’amitié. Une petite surprise visiblement appréciée par le futur ex chef d’établissement qui a en prime reçu quelques petits cadeaux manifestement très bien ciblés.
Mais revenons-en à nos chers retraités et commençons par Bernard Hocquaut qui, après 25 ans passés à la tête de l’entreprise « Transport Hocquaut » spécialisée dans le transport de marchandises générales et forestières, avait décidé de mettre à profit ses compétences professionnelles au service de la formation des jeunes. C’est donc en 2013 qu’il rejoindra la grande équipe des professeurs de conduite routière jusqu’à ce jour. Un enseignant disponible, consciencieux et efficace, un élément moteur de la filière « conduite routière » dont le passage dans le monde de l’enseignement, bien que bref, force le respect. Il va désormais pouvoir se consacrer à ses passions que sont l’apiculture, les camions anciens ou encore la philatélie.
Régis André avait pris un peu d’avance sur la fin de l’année scolaire en faisant valoir ses droits à la retraite à la date anniversaire, soit en janvier 2019, après une carrière professionnelle bien remplie où il aura joué le globe-trotter avant de poser définitivement ses valises au lycée de Gennes. Fameck, Fontoy, Villerupt, retour à Fontoy, Baumont à Saint Dié, puis Mendes France à Épinal, et enfin Saulxure-sur-Moselotte de septembre 1991 à juin 2002. C’est enfin en septembre 2002 qu’il rejoindra le lycée de Gennes, sachant qu’il demandait Gérardmer depuis… 1984 ! Belle persévérance signalée avec humour par Sylvain Jung. Autant dire que Régis André a croisé une belle brochette de chefs d’établissement et d’inspecteurs qui ont retenu de lui son efficacité, sa conscience professionnelle et son dynamisme. Ajoutons un engagement pour la jeunesse qui s’est prolongé au sein du tissu associatif et sportif local. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter !
Richard Péché en compagnie de sa famille et de la conseillère régionale Sylvie d’Alguerre (à gauche) présente à ce pot de fin d’année.
Et pour conclure, passons à Richard Péché qui occupe la fonction de Chef des Travaux rebaptisée DDFPT (directeur délégué à la formation professionnelle et technologique) depuis 2003 au lycée professionnel industriel de la Creuse, devenu lycée des métiers de l’automobile et du transport Pierre-Gilles de Gennes. C’est en 1982 qu’il avait embrassé la carrière d’enseignant au LP de Bains-les-Bains en tant que maître auxiliaire. Fort de sa réussite au concours de PLP, il entre alors à l’école normale de l’apprentissage dès 1983 pour intégrer ensuite le LP Pellerin à Épinal où il exercera la fonction de PLP sur 3 spécialités jusqu’en 2003. Enseignant actif, disponible, déterminé, engagé dans des actions innovantes et de promotions de l’établissement alors qu’il était enseignant, ce sont sans doute ses qualités professionnelles, d’expertise et cet engagement de tous les instants qui l’ont conduit à intégrer la fonction de chef des travaux.
Richard Péché « ne lâche rien » et a toujours œuvré au bon fonctionnement de l’établissement, toujours force de proposition et interlocuteur privilégié avec les partenaires professionnels du lycée notamment. Bref, une pièce maîtresse, vous l’aurez compris, dont le credo est sans doute « bien faire et laisser braire » , une phrase que lui avait glissé l’un de ses enseignants et qu’il s’est attaché à appliquer au quotidien avec la réussite qu’on lui connaît. Jeune retraité, tout comme Régis André, il va désormais pouvoir profiter pleinement de sa petite famille, même si Sylvain Jung, pas avare de plaisanteries, lui a conseillé d’ouvrir une « hot-line », histoire de ne pas laisser ses anciens collègues et son successeur dans la détresse… Sait-on jamais !
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