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samedi 23 novembre

Le mois du film documentaire en ce moment à la médiathèque

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mois du film documentaire

Dans le cadre du Mois du Film Documentaire et des Rencontres Avec la Forêt, la Médiathèque vous propose deux projections inédites :

Vendredi 15 novembre à 18h : BAKA
Samedi 16 novembre à 17h : LES VOIX DE LA MONTAGNE

Plus d’infos ci dessous : 

Baka film documentaire de T. Knauff / 1995 / noir & blanc (55 min.)
« Dans la forêt équatoriale, au sud-est du Cameroun, vivent les pygmées Baka. Pour se nommer ils ont choisi un mot qui signifie le geste de l’oiseau qui se pose sur la branche. Quand les baies ont été mangées, l’oiseau chante l’arbre pour le remercier, puis il s’envole vers d’autres arbres. » C’est tout ce que Thierry Knauff nous dira des Baka, préférant laisser parler de somptueuses images.
Ce document ethnologique montre par le détail la fabrication des abris de feuilles, celle du poison et des flèches. On assiste aux sorties des chasseurs, aux séances de contes, danses de masques et tambours d’eau. On apprend le geste régulier de l’éclaireur ouvrant la piste à coups de machette… Mais ce film est avant tout un splendide poème noir et blanc, où les zooms très lents et les travellings accomplissent l’impossible : nous faire sentir l’immensité de la forêt et la petitesse des hommes qui vivent en son coeur, à l’écart de ce que l’on nomme « civilisation ». C’est cette utopie de l’homme en osmose avec la nature que l’auteur nous invite à partager ici, en évitant toute évocation du monde extérieur. »

La voix de la montagne, film documentaire de F. Jahén / 1996 / couleur (51 min.)
Aux alentours d’un village de Haute-Corse, un anthropologue chasseur de sons enregistre les bruits de la nature et recueille les chants monodiques des travailleurs de la forêt, derniers dépositaires d’une culture montagnarde en voie de disparition. Le film rend compte de cette approche respectueuse et savante qui réussit à rompre le silence de poètes-bûcherons jaloux de leurs secrets.
Les traditions vocales corses a capella se partagent entre monodies et polyphonies, profanes ou sacrées. Les monodies des bergers, chasseurs, muletiers, cultivateurs, charbonniers et bandits, se sont transmises dans les régions isolées, près d’un feu de bruyère ou sur un sentier escarpé. Rythmant les travaux et les jours, elles s’inspirent des sons de la nature et des objets domestiques, et conservent le souvenir des événements qui ont marqué la communauté. Au comptoir d’un café de village, elles sont improvisées par deux chanteurs occasionnels pour célébrer les vertus de l’amitié. Mais cet art ancestral lié à une vie trop rude fait partie des valeurs délaissées par la jeunesse. Dépourvu de toute condescendance folkloriste, ce film saisit les traces ultimes d’une tradition condamnée.

médiathèque du tilleul

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