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samedi 21 septembre

Xonrupt – Alain Michel revient sur la situation de l’urbanisme

Revoilà le texte de Alain Michel, dont la conclusion avait été malencontreusement amputée.

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Xonrupt88

Photo Wikipédia

Revoilà le texte de Alain Michel, dont la conclusion avait été malencontreusement amputée.

Jeudi  12  décembre 2019  s’est  tenue  à  la  salle  polyvalente  une  réunion  publique  d’information  sur  le  devenir  de l’urbanisme  à  Xonrupt-Longemer. Alain MICHEL, à  l’initiative  de  la  réunion en résume le contenu

J’ai  exposé  à  une  assemblée  d’environ  60  personnes  la  raison  de  la  brusque  restriction  des  possibilités  de  construire sur la commune.

La  non  transformation  du  Plan  d’Occupation  des Sols (P.O.S)  en  Plan Local  d’Urbanisme  (P.L.U)  dans  les  délais  réglementaires  fixés,  en  est  la  cause.

La  non  continuité  d’un  tel  document  de  planification  de  l’espace  communal  a  eut  pour  conséquence  depuis  2017  de  mettre  la  commune  dans  la  situation  de  tutelle  préfectorale.

Cet  état  de  fait  pourrait  à  première  vue  ne  pas  être  important,  si  la  Préfecture  n’avait  profité  de  l’occasion  pour  mettre  en  application  la  Loi  Montagne.

Manifestement  les  autres  communes  du  secteur  ne  se  voient,  semble-t-il, pas  appliquer  cette  Loi  puisque  disposant  d’un  P.L.U.  approuvé.

La  Loi  votée  en  1985, modifiée  en  2016, n’autorise  la  construction  « qu’en  continuité  avec  les  bourgs, villages, hameaux  ou   habitations  groupées  existantes ».

J’ai  fait  remarquer  que  la  commune  de  Xonrupt-Longemer  qui  a  un  habitat  dispersé  depuis  toujours  ( sauf  le  fond  de  la  vallée ) , se  trouve  de  ce  fait  largement  pénalisée. Cela équivaut  à  dire  que  le  2/3  du  ban  est  « gelé »  et  que  1/3  des  habitants  sont  spoliés.

Ce  n’est  pas  rien, et  cela  représente  potentiellement  en  masse  des  dizaines  de  millions  d’euros !

Je suis  pour  autant  opposé  à  une  sur-construction  telle  qu’on  la  connaît,  mais  ce  qui  me met  hors  de moi c’est  que  pour  l’instant, seule  Xonrupt-Longemer  est  concernée.

Pourquoi  donc  la  municipalité  a  accepté  la  chose  sans  broncher, dans  un  parfait  mutisme, et  n’a  pas  agit   alors  que  les  autres  communes  du  massif  l’ont  fait ?

En  1981,  la  municipalité  de  l’époque  avait  démissionné  en  bloc  suite  au  refus  des  autorités  quand  à  l’installation  d’une  pharmacie.  Les  élus  de  l’époque  avait  eut  le  courage  et  la  bonne  inspiration  puisque  suite  au  tapage  médiatique  qui  en  avait  suivi,  la  pharmacie  avait  été  finalement  autorisée,  puis  le  Conseil  Municipal  réélu.  

Le  maire  et  le  premier  adjoint, présents  à  la  réunion, ont  été  soumis  à  de  multiples  questions  les  mettant  en  cause.

Les  réponses  fournies  par  les  deux  élus  auraient  dû  être  des  dénégations  véhémentes, mais  cela  n’a  étrangement pas  été  le  cas !

Le  maire  embarrassé, s’est  contenté  de  donner  des  explications  hésitantes  et  peu  convaincantes.

La  salle  a  pris  cette  attitude  comme un  aveu  de  culpabilité  .

En  conclusion, après  une  large  discussion,  j’ai invité  les  présents  à :  déposer  en  mairie  des  Certificats  d’Urbanisme  sur  leurs  terrains, afin   de  connaître  précisément  l’ampleur  du  « sinistre »  et  me  rejoindre  pour  constituer  une  association  de  surveillance  pour  l’élaboration  du  P.L.U. ;

Alain Michel

 

 

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