Revoilà le texte de Alain Michel, dont la conclusion avait été malencontreusement amputée.
Jeudi 12 décembre 2019 s’est tenue à la salle polyvalente une réunion publique d’information sur le devenir de l’urbanisme à Xonrupt-Longemer. Alain MICHEL, à l’initiative de la réunion en résume le contenu
J’ai exposé à une assemblée d’environ 60 personnes la raison de la brusque restriction des possibilités de construire sur la commune.
La non transformation du Plan d’Occupation des Sols (P.O.S) en Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) dans les délais réglementaires fixés, en est la cause.
La non continuité d’un tel document de planification de l’espace communal a eut pour conséquence depuis 2017 de mettre la commune dans la situation de tutelle préfectorale.
Cet état de fait pourrait à première vue ne pas être important, si la Préfecture n’avait profité de l’occasion pour mettre en application la Loi Montagne.
Manifestement les autres communes du secteur ne se voient, semble-t-il, pas appliquer cette Loi puisque disposant d’un P.L.U. approuvé.
La Loi votée en 1985, modifiée en 2016, n’autorise la construction « qu’en continuité avec les bourgs, villages, hameaux ou habitations groupées existantes ».
J’ai fait remarquer que la commune de Xonrupt-Longemer qui a un habitat dispersé depuis toujours ( sauf le fond de la vallée ) , se trouve de ce fait largement pénalisée. Cela équivaut à dire que le 2/3 du ban est « gelé » et que 1/3 des habitants sont spoliés.
Ce n’est pas rien, et cela représente potentiellement en masse des dizaines de millions d’euros !
Je suis pour autant opposé à une sur-construction telle qu’on la connaît, mais ce qui me met hors de moi c’est que pour l’instant, seule Xonrupt-Longemer est concernée.
Pourquoi donc la municipalité a accepté la chose sans broncher, dans un parfait mutisme, et n’a pas agit alors que les autres communes du massif l’ont fait ?
En 1981, la municipalité de l’époque avait démissionné en bloc suite au refus des autorités quand à l’installation d’une pharmacie. Les élus de l’époque avait eut le courage et la bonne inspiration puisque suite au tapage médiatique qui en avait suivi, la pharmacie avait été finalement autorisée, puis le Conseil Municipal réélu.
Le maire et le premier adjoint, présents à la réunion, ont été soumis à de multiples questions les mettant en cause.
Les réponses fournies par les deux élus auraient dû être des dénégations véhémentes, mais cela n’a étrangement pas été le cas !
Le maire embarrassé, s’est contenté de donner des explications hésitantes et peu convaincantes.
La salle a pris cette attitude comme un aveu de culpabilité .
En conclusion, après une large discussion, j’ai invité les présents à : déposer en mairie des Certificats d’Urbanisme sur leurs terrains, afin de connaître précisément l’ampleur du « sinistre » et me rejoindre pour constituer une association de surveillance pour l’élaboration du P.L.U. ;
Alain Michel
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