Sombre soirée à la médiathèque de Gérardmer qui s’est mise au diapason du Festival du Film Fantastique avec une exposition « Noir » (lire notre précédent article ICI !) dont le vernissage a eu lieu ce jeudi, suivi d’une rencontre avec Matthieu Rostac. L’occasion d’aborder l’un de ses sujets de prédilection : Stephen King à l’écran. Sujet auquel il a récemment consacré une anthologie avec François Cau intitulée « D’après une histoire de Stephen King » une petite référence aux fameux Dollar Babies, ou plutôt à The Dollar Baby, arrangement où l’auteur en question accorde la permission aux étudiants et aspirants cinéastes ou producteurs de théâtre d’adapter une de ses nouvelles pour 1 $ symbolique. Et bien entendu, on y retrouve la mention que vous imaginez, ce qui peut toujours aider pour démarrer !
Bref, pour rentrer dans le vif du sujet, cette anthologie ratisse large, très large puisque les auteurs ont choisi de « faire table rase » pour reprendre les mots de Matthieu Rostac, et de se dire qu’après tout, dans leur démarche, aucune œuvre ne devrait avoir plus de valeur qu’une autre… A peu de chose près ! il y a donc un équilibre entre la place accordée à certains « nanards » comme The Tommyknockers, et des grands classiques comme Carrie ou Shining. Des nanards du ciné ou de série TV qui finalement « participent autant à l’aspect culte du King (pas Elvis !) , tout comme les Dollar Babies à leur niveau (on en compte près de 300, mais à peine une petit trentaine sont visibles). Et on ajoutera les scénarios originaux de l’auteur pour des films ou des téléfilms. Il y a de quoi faire comme on dit, sachant que Stephen king est tout simplement l’auteur le plus adapté, est-il nécessaire de le rappeler.
Il y avait donc à dire hier soir, et il y a à tout autant à lire dans cette anthologie incontournable pour les fans de Stephen King et de fantastique au sen large du terme. Car c’est bien là l’une des forces de cette référence en la matière : il a sans doute parcouru la majorité des veines du genre à travers une œuvre foisonnante, à travers du bon et du moins bon, du convenu et du surprenant, du mainstream et du underground. Tout n’est pas indispensable chez Stephen king, que ce soit en littérature ou sur grand/petit écran, mais tout (allez, ou presque !) mérite d’être vu. Sans parler de certains chefs d’œuvre, à l’image de Shining, premier film de Stephen King à avoir mis « une claque » à Matthieu Rostac : « Je l’ai vu assez jeune car j’avais la chance d’avoir des parents assez permissifs là-dessus… En plus, il y avait la maestria de la mise en scène… Du coup j’ai lu le bouquin, je devais avoir 12 ans ! » se souvient-il. Un sacré souvenir !
D’après une histoire de Stephen King: Anthologie de Stephen King à l’écran
De Matthieu Rostac & François Cau
Chez hachette Pratique
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