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dimanche 10 novembre

Droit de réponse

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droitEn réponse à l’article de Philippe Jeandel du 8 mars me mettant nommément en cause d’une manière particulièrement offensante, j’use, conformément à la loi, de mon droit de réponse.

Suite à un article sur la vidéo surveillance dont l’auteur développait une argumentation pour le moins discutable, j’ai trouvé anormal que les commentaires soient fermés. En effet, la thématique, particulièrement sensible, prêtait au débat. Traversé par un sentiment d’injustice, et un peu en colère,  j’ai eu l’idée, mauvais reflexe, d’ utiliser la zone de commentaires d’un article voisin, n’ayant rien à voir avec le sujet pour interpeller la rédaction, empruntant en quelque sorte, une voie de contournement (j’ai découvert  un canal plus conventionnel par la suite).

Par ce biais , je pensais faire parvenir un petit mot de réclamation à la rédaction. Il  n’était  pas destiné à être publié. Et là, j’ai commis une faute inexcusable, j’ai usé d’un… « gros mot ». Que celui qui ne l’a jamais utilisé me jette la première pierre , il s’agit du mot… « connerie ». Inclu dans une expression un peu fleurie :« des conneries grosses comme lui », pour gagner en précision.

Oui, je sais, je n’aurais pas dû. Mes excuses ont déjà été présentées dans un article précédent, je les renouvelle  auprès de l’auteur et de la rédaction.  La prochaine fois je tournerai mon index sept fois au dessus du bouton « envoyer » avant d’appuyer.

Alors pourquoi ce billet  est-il sorti ? A cause de mon erreur d’aiguillage, OK. Mais aussi en raison de la défaillance de la procédure de modération . « Votre commentaire est en attente de modération »… lit-on avant chaque envoi. Cela signifie qu’en  principe, il y a un modérateur. Ce papier n’aurait jamais dû être publié. Il était (partiellement) grossier et ne correspondait ni aux conditions générales d’utilisation, ni à l’article sous lequel il figurait ! Là, il y a une faille.

C’est donc ce  gros mot qui me vaut le courroux de Monsieur Le Rédacteur en chef. Et il n’y va pas avec le dos de la cuiller. Dans un article ambigu, aux formulations hasardeuses (certainement écrit sous le coup de la colère, comme quoi cela peut aussi arriver à un journaliste professionnel…) il associe mon nom à  la haine : « Vosges-info n’est pas un deversoir de haine , un cloaque fait de boules puantes »,  : mais aussi à  :« des commentaires orduriers dont vous n’imaginez pas la teneur ». Chacun appréciera à sa juste mesure, le décalage entre « la teneur » de ma mauvaise prose et le procès qui m’est fait…

Et l’auteur d’en rajouter, déplorant cette fois des « messages anonymes » . Alors là, si j’ai bien compris, il fait référence aux messages sous pseudo. Le lecteur non informé pourrait s’imaginer que les soirs de pleine lune, bien planqué derrière son écran, OB serait l’un de ces êtres maléfiques, qui, telle l’araignée venimeuse,  enverait son venin sur la toile… Sauf qu’il n’en est rien. J’ai toujours utilisé mon nom et mon prénom (contrairement à tant d’autres) pour signer mes commentaires. Je n’ai pas à me cacher. J’ai le  courage  de mes opinions. Un courage tout relatif d’ailleurs, ayant la phobie des araignées…

Il suffit de reprendre l’historique de mes commentaires. Je défie quiquonque de trouver la moindre trace de haine, le moindre propos « ordurier », (grossier à la rigueur, une fois), la moindre « supputation ubuesque » (sic). Ce n’est pas le genre de la maison. J’ai consacré l’essentiel de ma vie à promouvoir l’ Éducation Populaire. En matière de « vivre ensemble » de « tolérance » et de « démocratie »  je ne crois pas avoir de  leçons à recevoir de Monsieur Le Rédacteur en chef.

Voilà, je voulais juste donner ma version des faits. Je comprends la diffficulté d’animer au quotidien un média comme celui-là, je respecte le travail de l’équipe, et pour moi l’incident est clos.

Je resterai un fidele lecteur-contributeur de Gérardmer info et  me ferai un devoir, dans mes prochains écrits, de distiller l’amour de mon prochain sans oublier de  rendre au lecteur… la politesse que je lui dois.

Olivier Bédel

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