Jackie PIERRE
Sénateur des Vosges
Communiqué de presse
Lundi 06 avril 2020
Le Sénateur Jackie PIERRE est cosignataire de la Proposition de Loi n°
394, déposée par Madame Catherine DUMAS, intitulée Proposition de loi
d’urgence, tendant à la création d’une assurance des risques liés à des
menaces sanitaires graves, enregistrée à la Présidence du Sénat le 27
mars 2020.
Il est désormais certain que la France, comme l’Europe, sera touchée de
plein fouet par une crise économique majeure, qui viendra s’ajouter à la
crise sanitaire que nous connaissons déjà. À la pandémie sanitaire vient
s’ajouter le risque d’une pandémie économique. À moyen terme, le retour
de la croissance et de l’investissement devra être soutenu dans le cadre
d’un grand plan de relance européen. Pour l’heure, l’urgence est de
préserver l’emploi, d’éviter les faillites d’entreprises et de
sauvegarder le tissu économique secteur par secteur, partout en France :
c’est une priorité absolue pour la puissance publique. C’est en ce sens
que le Sénateur Jackie PIERRE vient de cosigner cette Proposition de loi
n°394.
En concertation avec leurs collègues députés Eric WOERTH, Damien ABAD et
Christian JACOB, une Proposition de Loi identique a été déposée sur le
Bureau de l’Assemblée nationale.
Il s’agit de répondre à l’angoisse des artisans, commerçants et chefs
d’entreprises qui s’inquiètent légitimement pour l’avenir de leurs
structures.
La première urgence est de prévenir les faillites d’entreprises dues au
manque de trésorerie.
Les premières mesures votées par le Parlement vont dans ce sens.
Les entreprises ont également besoin que soient couverts par un fonds
les pertes d’exploitations, les annulations d’événements, les ruptures
de chaîne logistique, les défauts de livraisons, les interdictions
administratives d’exercer, etc…
Il est donc proposé de créer immédiatement un régime d’indemnisation
COVID-19, financé par le budget de l’État, agissant de façon
rétroactive, pour couvrir les conséquences économiques de l’épidémie
(article 1 et 2 de la proposition de loi).
Il est, enfin, proposé de construire un régime d’assurance des risques
liés à des menaces sanitaires graves, sur le modèle de l’assurance des
risques de catastrophes naturelles, pour assurer le monde économique
contre les épidémies de demain (articles 3 et 4 de la proposition de
loi).
Dans les deux cas, afin que la charge financière reste supportable pour
l’État en ce qui concerne le régime d’indemnisation COVID 19, et que le
risque futur reste assurable pour le régime d’assurance, ces dispositifs
seraient construits en retenant le cadre d’activation suivant :
• un évènement exceptionnel de grande ampleur aux conséquences graves :
c’est le cas du COVID19 ;
• une couverture des conséquences de décisions de puissance publique :
interdictions de rassemblement, de séminaires, restrictions de
circulation, etc. ;
• des secteurs donnés, jugés particulièrement touchés (hôtellerie –
restauration, transport, etc.) ;
• dans des zones déterminées (« clusters » par exemple) ou
éventuellement sur tout le territoire.
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