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vendredi 20 septembre

Accord UE-Mexique : Daniel Gremillet s’insurge contre une conclusion en pleine crise sanitaire

« La période de confinement n’arrête pas la mise en concurrence de l’agriculture française »

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Communiqué

Accord UE et Mexique : Daniel Gremillet, Sénateur des Vosges, s’insurge. Le Sénateur des Vosges se dit choqué que l’on puisse continuer à avancer sur l’accord entre l’Union européenne et le Mexique conclu, mardi 28 avril 2020, deux ans après la conclusion d’un accord de principe, en pleine crise sanitaire.

En concluant les négociations sur leur nouvel accord commercial, l’Union Européenne et le Mexique donnent lieu à des crispations dans le monde agricole et particulièrement dans la filière de l’élevage et de la viande bovine. Il entérine une libéralisation massive des échanges de produits agricoles pour notamment 20 000 tonnes de viande bovine mexicaine ne présentant pas, cependant, de garanties
suffisantes sur le plan sanitaire au regard des normes pratiquées sur le territoire français et au sein de l’Union Européenne.
Ce nouvel accord exempte de droits de douane la quasi-totalité des échanges de biens entre l’UE et le Mexique, y compris les produits agricoles (7.5% de droits de douanes pour la viande bovine). « L’importation de viande bovine et la concurrence déloyale imposées à nos éleveurs risquent d’anéantir notre filière », exprime le Sénateur largement impliqué, dans le cadre de ses travaux parlementaires, dans les questions d’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire.
Rappelant au passage les propos du chef de l’état, dans son adresse aux français du 12 mars dernier, lequel a estimé : « Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché ». « Déléguer notre alimentation » était « une folie ». Il a promis « des décisions de rupture » pour « reprendre le contrôle » sur notre alimentation. Et de poursuivre : « Je souhaite évidemment que notre pays et l’Europe mettent désormais en cohérence leurs actes avec leurs discours, pour protéger la production française, riche et aux normes sanitaires rigoureuses, de la concurrence déloyale de viandes importées et permettent aux paysans de poursuivre leur mission alimentaire du pays d’autant que s’élèvent des voix pour affirmer la nécessité de rapprocher la sécurité et la fourniture alimentaire territorialement ».
Et d’ajouter : « Mes responsabilités sénatoriales me conduiront à examiner les termes de cet accord puisque le texte doit être ratifié à la fois par les parlements nationaux des Etats de l’Union européenne et le Parlement européen ». Avec ses collègues, il entend faire respecter le modèle alimentaire de notre pays, les femmes et les hommes qui contribuent chaque jour à nourrir leurs concitoyens, y compris en cette période pandémique, dans le respect d’une chaîne de valeur et des modèles de production présents dans chaque territoire.

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