Depuis la déclaration télévisée du président de la République Emmanuel Macron notamment sur le port du masque obligatoire dans les lieux publics clos, on pouvait imaginer un revirement de situation avant même la date du 1er août. D’autant qu’il est déjà préconisé le temps de mettre en place un décret lié à son installation administrative et juridique. Ce mercredi soir, pour l’élection du président de la ComCom des Hautes Vosges, peu d’ élus portait le masque sous prétexte de respecter une distance de plus d’un mètre entre les intervenants (sauf pour pénétrer dans la salle de l’espace lac). Se soustraire au port du masque c’est semble-t-il comme faire aveu de faiblesse, celui d’avoir peur du virus. Curieusement les députés français en portaient un hier lors du discours du 1er ministre Jean Castex à l’assemblée nationale. Cherchez l’erreur !
Que se passera t-il si la pandémie reprend demain avec encore plus de vigueur (c’est d’ailleurs le cas) ? Le personnel soignant qui s’est « tué » à la tâche pour sauver des vies pendant des mois et les familles endeuillées par la Covid-19 ont peut-être déjà la réponse.
A méditer pour les corona-septiques…et visiblement ils sont nombreux.
Je suis assez éduqué pour savoir que je pourrais être asymptomatique et vous donner ce virus. Non, je ne vis pas dans la peur du virus : je veux juste faire partie de la solution, pas du problème. Je n’ai pas l’impression que le gouvernement me contrôle. J’ai l’impression d’être un adulte contribuant à la sécurité de tous dans notre société. Si nous pouvions tous vivre avec la considération des autres à l’esprit, le monde entier serait un bien meilleur endroit. Porter un masque ne me rend pas faible, effrayé, bête ou même contrôlé. Ça me rend attentionné.
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