Dès lundi, on rentre dans une autre dimension faite peut-être de tolérance, de compréhension et de civisme. Le port du masque obligatoire dans les lieux publics et clos arrive avec son cortège de théories des anti et pros et surtout une kyrielle de contraintes. Qu’en sera t-il pour les réfractaires qu’ils soient responsables d’un commerce ou d’une entreprise ou tout simplement client ?
Pour la fédération des grandes enseignes alimentaires, Système U, Lidl, Match Auchan, Aldi, Carrefour, Colruyt, Cora, Groupe Casino, Intermarché, Leclerc, Netto « Un client ne pourra pas entrer sans masque»… même chose pour les plus petits commerces. Mais aussi pour les administrations soit les établissements recevant du public, les banques, les marchés couverts, les salles de spectacles, les théâtres, les lieux de cultes, les salles de sport, les parkings couverts, les transports en commun, les musées, les hôtels restaurants pour se déplacer à l’intérieur avant de s’asseoir, pour les écoles et lycées pour le personnel, les EHPAD lors des visites. En ce qui concerne les lieux de travail, le masque est obligatoire dès lors que la distanciation d’un mètre avec d’autres salariés n’est pas effective
Il y aura des sanctions mais rien de précis ce dimanche même si on se dirige vers une contravention de 135€ comme pour les transports en commun. La difficulté sera pour les professionnels de faire respecter le décret attendu d’autant qu’ils sont susceptibles également d’être sanctionnés.
Y va y avoir du sport pour faire respecter tout cela et sans doute des discussions soutenues. Le débat n’a jamais vraiment cessé depuis de longues semaines et va sans doute s’accentuer.
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