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La société a tellement changé en quelques décennies que nos aïeux ne la reconnaîtraient pas. Un lieu commun qui traverse les siècles depuis que l’homme pose un regard sur son passé en le comparant à sa vie du moment. La réflexion est journellement en cours sans révéler pour autant de vérité absolue sur un état de circonstance : pourquoi et comment en sommes-nous arrivés là au-delà de l’aspect purement matériel lié à notre confort physique. Etions-nous plus heureux il y a 30 où 50 ans, voire un siècle, lorsque notre quotidien prenait la mesure du temps ? Lorsque chaque déplacement était mesuré, lorsque tout était pesé et réfléchi, généralement avec référence et référant. Même la publicité d’aujourd’hui s’interroge sur notre vie avec des slogans tels que… . C’était mieux avant. Était-ce réellement mieux dans les années 60/70 à l’époque des 30 glorieuses ou encore entre deux guerres avec l’avènement des congés payés alors que la France se lavait encore sur la pierre des cuisines et que la pénicilline se révélait comme une véritable panacée universelle en soignant tous les maux de la planète…enfin presque.
Dans le parcours linéaire de la vie et de son évolution essentiellement technologique, que reste-t-il de la toute simple, mais tellement sage, transmission orale distillée dans les familles généralement à l’heure des repas. A l’évidence plus grand chose. Ce qui est vrai dans les foyers l’est encore plus à l’échelle d’un pays et surtout d’une ville. Le brassage des populations à la courte échelle d’un village à l’autre, rompt par définition le fil de la transmission patrimonial et de la culture locale. Un parisien ne sera jamais un marseillais, un strasbourgeois un lillois, un spinalien un déodatien, un bressaud un gérômois à moins d’épouser définitivement ce qui a façonné et façonne encore toute la substance d’une terre et de ses habitants. Autrement dit, il ne suffit pas d’habiter un lieu pour s’en approprier certains droits sans en avoir référé aux gardiens du temple d’hier et d’aujourd’hui. Sans connaître l’histoire d’une rue, sans situer un endroit absent d’une carte d’état-major mais bel et bien existant, sans discuter avec son voisin dont les ancêtres sont forcément une référence locale. C’est l’unique et seule manière de se protéger de nous-mêmes et de nos propres dérives. Certains verront dans ces propos un discours passéiste, pourtant l’avenir se construit sur le terreau de notre histoire. Beaucoup semble l’avoir oublié, emportant ainsi des valeurs nécessaires à notre équilibre dans un tourbillon d’inculture souhaitée par les plus intéressés.
Barthélémy Koënig
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