« Les gens du Nord, ont dans leurs yeux le bleu qui manque à leur décor, les gens du Nord, ont dans le cœur le soleil qu’ils n’ont pas dehors ». Pour évoquer ainsi toute une population il faut forcément l’aimer… peut-être même à la manière des vosgiens qui chérissent ces chtis depuis qu’ils dévoilent régulièrement leurs sentiments envers le département à peine la cloche des vacances sonnée dans les établissements scolaires. Comme un petit air de musique qui résonne encore dans le creux de l’oreille de l’adolescente, Sophie Selliez, vacancière jadis installée sur les bords du lac de Longemer avec ses parents dans les années 90. Un lieu particulier pour la jeune femme aujourd’hui âgée de 32 ans qui revient à sa mémoire dès lors qu’elle est en mode introspection. Rien d’étonnant que de retrouver dans son roman « Un Diamant dans la boite à Chaussures » des endroits qui lui sont favorables, propres à la méditation, au ressourcement.
Pour faire simple et branché à la façon de Thierry Ardisson, voici le pitch de sa dernière jetée d’encre :
« Un diamant dans une boîte à chaussures est une comédie feel-good mettant en scène Lucie, une trentenaire célibataire un peu excentrique. Celle-ci décide de prendre en main la vie de sa mère, laquelle est veuve et semble avoir du mal à remonter la pente. L’intrigue se tisse autour de leur relation mère-fille et du décalage entre leurs générations. Si le décor du début de l’histoire est bien le nord de la France, Lucie se laisse ensuite entraîner sur des routes pleines de surprises. Son périple l’amène dans les Vosges, entre Gérardmer et le col de la Schlucht, où s’opère pour elle un vrai virage existentiel !
Ah ! les écrivains existentialistes, toujours à la recherche d’une personnalité qu’ils auraient oublié ou enfoui au fond d’eux-même, et pourquoi pas en quête d’une philosophie parfois sentimentale. L’auteur serait-elle cérébrale au point de vivre uniquement pour écrire ? Au regard de son œuvre et de son jeune âge sans aucun doute, il reste cependant à découvrir la face immergée de l’iceberg…
« Je suis revenue adulte 4 à 5 fois dans la vallée » confie l’écrivaine » l’écrin du lac de Longemer est particulièrement beau et ressourçant. Je pense à la prairie fleurie de jonquilles qui descend vers le plan d’eau. L’endroit est certes touristique, mais c’est en le remémorant que j’invente des personnages hauts en couleur reflétant des aspects de la personnalité exagérée ».
Si tout est à découvrir sur la « profondeur » de l’assistante en communication dans la fonction publique doublée d’une blogueuse, le contenu du bouquin aussi. Le livre est en vente sur Amazone en format papier et numérique et la nordiste imagine prochainement une dédicace chez un libraire gérômois.
Pour la petite histoire ou la grande c’est selon, le roman de Sophie Selliez a fait partie des 8 finalistes (sur 150 participants) du Prix du roman de l’été Télé Loisirs. Alors !
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