Si les mirabelles sont là, enfin dans les arbres et sur les étalages depuis une dizaine de jours, le raisin d’Alsace est également en avance…très avance. Sur le marché, plus exactement sur l’étal maraîchère de ceux que les gérômois appellent « les Alsaciens », le patron, qui a déjà quelques lustres au compteur, avouait ce samedi matin avoir mangé pour la 1ère fois de sa vie du raisin de sa propre récolte un 31 juillet comme ce fut le cas, il y a encore quelques heures.
Par les saints patrons de l’écologie mondiale, Donald Trump, Jair Bolsonaro, et autres Vladimir Poutine et Xi Jinping, de grands humanistes, la planète brûle. Il fait 38° de température en Sibérie, le Cercle Polaire fond à vue d’œil et le raisin se déguste avec 3 semaines d’avance alors que la forêt vosgienne disparaît au rythme du Bostryche : pour ceux qui l’ignorent, les scolytes se développent notamment avec la chaleur.
Les écolo-septiques expliquent que le phénomène est récurrent en ce qui concerne le réchauffement de la planète et les défenseurs de l’environnement accusent la pollution d’être responsable de la dégradation de l’atmosphère et de la destruction de la couche d’ozone.
Nos préférences vont plutôt vers une bonne grappe de raisin bien mûre fin août. Alors !
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