Les départements des Vosges et de la Haute-Saône connaissent depuis le 11 août une série d’attaques attribuées au loup sur des troupeaux ovins et bovins qui se concentrent, depuis le 26 août, sur le secteur de Fougerolles (70) et du Val d’Ajol (88).
Cet animal, au comportement atypique (attaques sur bovins, y compris réalisées dans les bâtiments d’élevage) est à l’origine d’un nombre particulièrement élevé d’attaques sur ces quelques semaines : 22 attaques, ayant conduit à la mort de 20 ovins et 16 jeunes bovins. Dès les premières attaques, les éleveurs se sont organisés pour protéger leurs troupeaux. À la demande des préfets, un appui leur a été apporté par les directions départementales des territoires, les services départementaux de l’Office Français de Biodiversité, et les lieutenants de louveterie ont été mobilisés sur des tirs d’effarouchement.
Face à la persistance des attaques, la préfète de la Haute-Saône et le préfet des Vosges ont autorisé, par arrêtés départementaux, les éleveurs à effectuer des tirs de défense simple en vue de protéger leurs troupeaux contre la prédation du loup. En outre, et à l’appui de ces décisions, les préfets ont sollicité l’intervention de la Brigade Mobile d’Intervention Grands Prédateurs Terrestres de l’OFB, présente sur le secteur cette semaine.
Ces démarches s’inscrivent dans une adaptation graduelle de la réponse aux actes de prédation, telle qu’elle est permise de façon dérogatoire à la protection de l’espèce. Dans la nuit du 22 au 23 septembre, ce loup, en situation de prédation sur un élevage qui avait subi plusieurs attaques, a fait l’objet d’un tir létal dans le strict cadre réglementaire prévu par ces arrêtés.
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