Pascaline, lors de son exposition à la médiathèque.
Ce premier ouvrage est une fiction inspirée de faits réels qui reprend les aventures de Chen Qiushi, avocat et journaliste citoyen chinois, militant pour la liberté d’expression.
Son périple dans un Wuhan confiné et terrorisé, ses reportages clandestins, ses rencontres avec les habitants sont illustrés afin de lui rendre hommage et dans l’idée de continuer à partager son message. D’autres figures emblématiques de ce début de pandémie y sont également représentées.
« J’ai toujours rêvé de réaliser une BD mais le temps me manquait, entre les voyages, notamment au Japon pendant plus de 2 ans, mes enfants et le travail de salariée à la MCL de Gérardmer où j’enseigne le japonais, le dessin manga. Le confinement m’a permis d’avoir le temps de mener à bien ce projet », explique Pascaline.
L’idée de cette histoire s’est dessinée au mois de janvier quand le coronavirus est apparu en Chine. Certains de ses amis japonais et chinois l’ont alerté sur ce qui se passait alors qu’ici personne ne prenait au sérieux cette alerte de pandémie : « A ce moment je suivais de près le journaliste citoyen Chen Qiushi qui, afin d’essayer d’alerter le monde sur ce qui se passait réellement en Chine, s’est rendu volontairement à Wuhan avant le confinement. J’étais parfaitement consciente que les chiffres annoncés par la Chine étaient très largement sous évalués et j’étais atterrée de voir jusqu’où ils étaient capables d’aller pour sauver les apparences. Jusqu’au jour ou Chen Qiushi a disparu ».
Décidée à lui rendre hommage et à diffuser son message à sa manière, Pascaline entre en contact avec un des proches du journaliste afin d’obtenir le plus d’informations possible. En accord avec la famille de celui ci, elle décide de se lancer dans cette aventure et de réaliser cette première bande dessinée plus que jamais d’actualité.
« Made in China » est en vente sur le site http://bookedition.com
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