Eric Defranould pour GERARDMER SOLIDAIRE
L’autorisation nationale de chasser pendant le confinement a mis le feu aux poudres. Le passe-droit octroyé à cette pratique nous semble tout à fait injuste et injustifié. Il est ressenti comme tel par beaucoup de monde. L’argument invoqué : la régulation de la faune sauvage, pouvant causer des dégâts sur les cultures, nous semble totalement à côté de la plaque à Gérardmer et dans les Hautes Vosges,
Dans les temps anciens, on chassait pour se nourrir ; aujourd’hui c’est devenu une « passion » et les chasseurs ont tout fait pour privilégier le grand gibier (sangliers, cerfs, chevreuils).
Les sangliers qui étaient rares dans les Hautes Vosges il y a 50 ans, sont devenus un fléau. En 1960 on estimait à 50 000 leur nombre sur tout le territoire français… Ce chiffre est passé à plus d’un million actuellement. La « régulation » pratiquée par les chasseurs a créé le problème. Par exemple les sangliers ont été nourris ; de nombreux animaux d’élevage dits sauvages, sont relâchés dans la nature pour le plaisir de la chasse.
Aujourd’hui, nous devons trouver des solutions qui permettent à tou-te-s de savourer sereinement la nature, tout en essayant de sauvegarder ce qui reste de biodiversité.
Le bail de chasse signé par la commune en 2019 pour 12 ans, autorisant celle-ci sur le parcours de santé, est totalement aberrant. Nous demandons :
– son interdiction permanente sur et autour de ce lieu de détente pour des raisons évidentes de sécurité
– son interdiction sur la commune pendant la période de confinement. La promenade tranquille ou la chasse : il faut choisir.
Le Conseil municipal a eu le courage d’interdire le piégeage sur le domaine communal ; il faut maintenant aller plus loin et interdire le tir de TOUS les oiseaux dont le nombre ne cesse de diminuer.
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