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dimanche 24 novembre

Reflexion

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La modération est de bon ton. La réflexion est de bon sens. Comme dirait l’autre je « régresse » et j’en suis fier. Depuis plus de trente ans, la France qui se croit au-dessus des autres, passe son temps à se lamenter en donnant des leçons de morale à la terre entière. Les Français sont des nantis ( au sens de la solidarité nationale qui fait que les aides généreuses de l’Etat en font un paradis envié dans le monde entier ). La liberté est un droit précieux, inestimable, redevable des luttes légitimes passées que beaucoup payèrent de leur vie. Mais cette liberté, sans la part des devoirs qu’elle implique, est une voiture lancée à 100 km/h au bord d’une falaise. La voiture France n’a même plus de frein. Lorsque le monde entier arrête de discuter en validant un vaccin certifié par toutes les autorités médicales qui dans une urgence justifiée est administré au plus grand nombre, le pays des « Droits de l’Homme » se la pète en brandissant ses contraintes administratives et systémiques, au nom de la précaution, d’une soi-disant discussion menant au consentement, et donc d’un remake nauséabond des « précieuses ridicules… » On pourrait en rire si ce n’était dramatique. Imaginez une agression, un bombardement, une guerre, et en réponse un État, des autorités, des responsables, qui demanderaient aux citoyens ( seuls ceux qui veulent comme d’habitude…! ) de donner leur avis…

C’est la guerre contre le virus et nous frôlons l’abandon en rase campagne. L’aboutissement d’une décadence en marche est devant nous. La liberté, la vraie, l’estimable, celle qui devrait habiter les consciences jour et nuit, passe nécessairement par des contraintes. Des obligations, du respect, des sacrifices, au nom de cette si belle liberté… Elle se mérite, elle ne va pas de soi, elle demande de l’humanité, une considération de l’autre, une prise en compte de l’inégale répartition des chances face à la santé, et surtout, par dessus tout un État fort qui exige du citoyen ses parts d’obligations… seules garantes de la LIBERTÉ de toutes et de tous.
En bradant les exigences, en permettant le foutoir généralisé gangrené par des administrations désuètes qui n’ont rien à envier à l’URSS des années 60, ce pays, et c’est mon plus grand malheur, tend les bras aux extrêmes de tout bord qui finiront de mettre en pièce une nation en voie de disparition. Et pour cela, croyez-moi… il n’existe pas de vaccin…

JPV

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