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jeudi 19 septembre

David…le buraliste aux 400 visages

Depuis presque un an le commerçant travaille sur fond de crise sanitaire sans baisser la garde.

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Depuis des décennies, le bureau de tabac presse en face de l’église est une institution. D’abord avec Riri Grosjean, Geneviève Didier-Cuny, ensuite avec le couple Bédez et aujourd’hui avec David. On a envie de dire David tout court, tellement David-Alexandre Demange règne sur l’Atelier Tabac-Presse avec l’empathie du commerçant modèle. Non seulement la boutique est tenue avec une précision chirurgicale, les vitrines sont refaites régulièrement en fonction de l’actualité locale,  mais surtout le passionné de course automobile est un déclencheur de bonne humeur, un rayon de soleil dans la brume des petits matins froids : et ce n’est pas rien en cette période de M….Appelons un chat un chat. Le mérite de David est d’autant plus grand que, depuis presque un an, il fait face à la crise sanitaire sur fond de respecter des gestes barrières. La tâche est ardue,  le commerçant enregistre en moyenne 350 à 400 passages par jour avec  son lot de clients boudeurs voire retors. De quoi user les nerfs de David et de sa collaboratrice Elvira mais le garçon et sa compagne sont solides, sans doute un peu fatalistes. Et s’il est un symbole prouvant la difficulté de la tâche, un globe terrestre piqué des pétards à mèche, représentation du Covid-19, est suspendu sans une grosse dose d’ humour en vitrine.

« La situation est compliquée, difficile et fatigante « commente David « j’ai la sensation de me battre en permanence contre des moulins à vent avec pour objectif de garder ma clientèle. Cependant,  j’ai perdu depuis avril dernier entre 1 000 à 1 500€ par mois de chiffre d’affaire auprès des professionnels qui prenaient de la presse et du consommable chaque jour. Ce n’est que temporaire , il faut maintenant que cette période se termine définitivement« .

Satisfaction s’il en est, les habitués du tabac-presse respectent les mesures sanitaires.  » Par contre, j’ai quotidiennement une dizaine de personnes qui rentre sans masque et sans se désinfecter les mains : c’est usant de se répéter en permanence. Ce sont généralement des clients de passage qui se foutent royalement des distances à respecter ou du nombre de personnes dans le magasin. Je ne parle même pas des retardataires qui, soit disant, oublient le couvre feu de 18h et veulent des jeux de grattage ».

La vie professionnelle de David se poursuit  au jour le jour avec l’espoir de voir enfin le bout du tunnel, pour le confort de tous et une sérénité retrouvée même si le commerçant se protège en gardant ses jours habituels de fermeture. Préserver une réelle forme physique et psychologique est une constante que David s’impose. On sait maintenant pourquoi !

 

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