Ce jeudi matin, alors que la dalle en béton s’apprête vraisemblablement à être coulée, le collectif ds Terrasses des Xettes (lire notre précédent article ICI !) a décidé de bloquer provisoirement l’accès au chantier en cours sur le secteur du chemin des Oubliés implanté sur une zone humide.
Alors que les riverains avaient déjà alerté la Préfecture ainsi que la Commune de Gérardmer en avril dernier, la situation ne semble pas s’améliorer, c’est même tout le contraire si l’on en croit le collectif qui continue à dénoncer « le saccage d’une zone humide » et « le non respect des recommandations du permis de construire, pourtant délivré par le service urbanisme de la mairie. » En effet, plusieurs points majeurs sont soulevés par le collectif. Tout d’abord « un décaissement contraire aux recommandations de ce même permis que nous avions déjà évoqué au début du chantier. » Le coefficient d’emprise au sol semble également poser problème: « Il devrait être de 150m², et selon nos calculs, ce ne sera pas respecté. C’est impossible à moins qu’un toit terrasse ne soit construit, on atteindra plutôt les 175 m². Nous avons pris contact avec M. Girardi, contrôleur du service urbanisme, qui se dit chargé uniquement de l’application des règles du PLU et pas de la nature de la fondation. En l’occurrence, le coefficient d’emprise au sol dépend bien du PLU. Enfin, pour préserver la zone humide, le permis de construire préconise que la construction soit sur pieux. Là encore, ce ne sera vraisemblablement pas respecté et nous avons alerté l’adjoint à l’urbanisme sur le sujet et plus récemment M. le Maire à qui nous avons envoyé un courrier en date du 25 juin. M. le Maire qui, dans un courrier qu’il nous a adressés, indiquait lui-même qu’il était inenvisageable que ce chantier se fasse sans pieux/pilotis. Nous avons fait appel à un cabinet d’architecte concernant ce point et ce dernier confirme que contrairement à la prescription technique des services de la DDT et de la Police de l’eau, la construction n’est nullement réalisée sur pieux. Pour rappel, cette condition précisée sur la notice du permis » expliquent les membres du collectif.
L’architecte sollicité précise ainsi « qu’il s’agit sans ambiguïté de fondations en puits : larges massifs de béton coulé dans des fouilles creusées à la pelle mécanique à profondeur moyenne, par opposition :
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