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dimanche 10 novembre

Des Journées du Patrimoine « intérieur sport »

Gérardmer, une tradition de ville sportive avec Henri Millan et les frères Didier

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Petit cours de ski en compagnie de Henri Millan. photo : merci à

Petit cours de ski en compagnie de Henri Millan. photo : merci à R. Michel.

Dans le sillage du vernissage de l’exposition installée dans la hall de la mairie, les Journées Européennes  du Patrimoine se prolongent ce samedi matin avec l’inauguration des plaques en hommage à Henri Millan, Pierre & Paul Didier, ainsi que l’hommage à Jean Grossier dont une salle de la médiathèque porte désormais le nom.

Rendez-vous de bonne heure et de bonne humeur au stade de Ramberchamp pour les élus gérômois, les représentants de l’ASG Football et quelques contemporains d’Henri Millan (1903-1982). Premier hommage pour lancer les journées et se rappeler au bon souvenir de ces personnes qui ont marqué l’histoire de la perle des Vosges. Personnes dont fait partie le sportif émérite Henri Millan qui a donné son nom à la maison des footballeurs locaux, lui qui a notamment été joueur et même président du foot pendant 18 ans, une période dont se souvient encore l’ancien président et joueur François Délon. Sportif accompli, il s’était également illustré sur des skis aux J.O. Certains de ses anciens élèves étaient d’ailleurs présents lors de l’inauguration de la plaque à son nom, à l’image de Roger Michel qui avait même ramené une petite photo souvenir datant de février 1939. On y voit Roger lui-même, âgé de 9 ans, en compagnie d’autres enfants et d’Henri Millan. Toute une époque sur laquelle ce grand homme a mis son empreinte  sur le sport gérômois, empreinte  encore bien visible aujourd’hui et maintenant pour toujours…

« Le paradoxe de fierté engendrée par la perte d’êtres chers »

Yvon Martin se souvient...

Yvon Martin se souvient…

Direction le fameux gymnase « PPD » pour la suite des réjouissances en présence de nombreux basketteurs et de la famille des deux frères Pierre et Paul Didier : enfants, petits-enfants et même arrière-petits-enfants étaient de la partie. L’occasion d’évoquer de bons souvenirs et de l’héritage que ces deux sportifs ont laissé derrière eux suite à leur décès tragique qui a marqué la ville et le monde du sport. Derniers d’une fratrie de 7 enfants, fils de boulangers, boulangers eux-mêmes, ils ont surtout marqué toute une génération, que ce soit en tant que joueurs, encadrants ou même « au fournil » où leurs potes venaient quotidiennement leur rendre visite. Une belle vie, une vie trop courte à rendre service, à transmettre des valeurs, à accompagner la jeunesse : « Paul, c’était la joie de vivre, Pierre, c’était la rigueur. Ils étaient complémentaires et à travers cette complémentarité ils nous ont aidés à grandir, ils nous ont montré le chemin pour devenir des hommes, nous qui étions encore des jeunes à l’époque. (…) C’était un exemple exceptionnel pour nous, le basket était le prolongement de notre famille » se souviennent certains gérômois qui ont joué aux côtés des deux frères, à l’image de « Yonyon », alias Yvon Martin, qui a encore en tête Paul Didier lui envoyant dans les mains les pains longs encore brûlants à la sortie du four. Pierre et Paul Didier, pour reprendre les mots de « Vava », c’est « le paradoxe de fierté engendrée par la perte d’êtres chers ». Une fierté qui demeure à jamais et qui continuera d’inspirer de nombreux sportifs qui s’arrêteront devant cette plaque qui leur est dédiée.

Henri Millan

Pierre & Paul Didier

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