La saison des expositions se poursuit du côté de la galerie de la MCL qui accueille désormais Fabrice Bouali, photographe initialement programmé en 2020 et dont la venue a été différée pour cause de COVID.
Ce dernier a le plaisir de vous proposer son exposition intitulée Inferno 14-54 en référence à la focale qu’il a utilisé pour prendre ses photographies. Sélectionnés et compilés avec soin, les clichés explorent 10 années des travaux de Fabrice sur les friches industrielles lors de sessions d’exploration urbaine ou Urbex pour les intimes. Alors que sa précédente exposition « Tronches de ferrailles » était imprimée sur papier d’art, pour cette série et ce thème particulier, son auteur a souhaité travailler de manière légèrement différente en faisant appel à la méthode Dibond pour obtenir des photos imprimées et collées sur des plaques d’aluminium.
Mais il reste toujours un lien, un fil rouge qui unit entre ces deux expositions : Fabrice n’aime toujours pas prendre l’Humain en photo et reste dans l’inanimé, lui qui se dit fasciné par le matériau en décomposition qu’il photographie avant d’y ajouter une touche finale sur ordinateur. Inspiré par ces usines laissées à l’abandon, abandonnées à leur propre sort, le photographe vous emmène dans son univers qui fait également écho à la bande dessinée, notamment à travers les titres qu’il donne à ses photos, rendant ainsi hommage à ses auteurs favoris. Là où il y a de la rouille, il y a de la vie et cette exposition en témoigne à travers le coup d’œil et sous l’objectif de Fabrice Boualit.
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