Mercredi soir, le Conservatoire d’Espaces Naturel (CEN) de Lorraine proposait dans ses locaux une nouvelle soirée « C’Est Nature » sur un thème d’actualité, à savoir l’évolution climatique et son impact sur les lacs de la vallée.
Soirée animée par Mathilde Esselin, chargée d’étude scientifique au CEN qui a abordé la question à travers un état des lieux de l’évolution climatique des 50 dernières années à l’échelle de ce territoire afin de pouvoir se projeter vers l’avenir et tenter de comprendre les effets que pourrait avoir l’un des pires scénarios climatiques sur notre environnement proche, à savoir un enneigement en forte baisse, voir un enneigement inexistant d’ici 2 100. C’est ce que nous explique Mathilde Esselin (voir vidéo), tout en précisant que les projections sont basées sur des études menées par des climatologues d’une part, et d’autre part que l’enneigement sur le massif (comme pour les autres massifs de moyenne montagne) est très hétérogène et que selon les années il est donc très difficile à modéliser comparer à un massif comme les Alpes.
Quant à savoir pourquoi l’enneigement a autant d’impact sur la vie des lacs, pour résumer simplement, il constitue une grosse recharge d’eau libéré normalement au printemps quand les lacs et autres écosystèmes en ont le plus besoin. Sans ces grosses réserves, la vie aquatique, la vie des lacs risquent d’être fortement perturbées. D’où l’intérêt de réaliser un travail (ou récit climatique) pour mieux anticiper envisager les changements climatiques et ainsi envisager des actions pertinentes pour y faire face. « On constate par exemple que la préservation des zones humides sur les bassins versants est extrêmement importante » précise Mathilde Esselin. Un exemple parmi d’autres pour anticiper les changements et ne pas les subir de manière trop brutale, ce qui doit être l’une des priorités dans la vallée des lacs.
Photos : Alizée Ancel.
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