Gérardmer rend hommage au septième art mais on n’oublie pas que la culture fantastique au sens large s’exprime au travers des arts plastiques et de la littérature. Le Grimoire – Salon littéraire du festival, proposait ce vendredi une rencontre littéraire autours du concept de la littérature « pulp ».
Le Grimoire, salon littéraire indissociable du Festival du film fantastique, est l’occasion de découvrir toutes les facettes de la Culture de l’imaginaire. Ce vendredi 28 janvier, c’est la littérature « pulp » qui était à l’honneur avec une rencontre littéraire animée par Baptiste Liger, directeur de la rédaction de Lire Magazine littéraire. Il était entouré d’Aaron Judas, le fils caché de La famille Addams, ainsi que des membres de la maison d’édition associative Les Artistes Fous : Arnaud Schilling, Vincent Leclercq, Vincent Thomas et Stéphane Willemy, tous visiblement heureux de porter le masque.
Au départ, les « pulp », étaient des petits livres bon marché, imprimés sur du papier de piètre qualité, aux couvertures racoleuses, sexy, et saturées de couleurs afin d’attirer le regard sur ces romans distrayants mais pas inoubliables. Ils prenaient la forme d’un récit d’aventures, policier, fantastique, volontiers violent ou étrange, destiné à distraire un lectorat populaire. Un roman « pulp » est donc une posture, un procédé littéraire où l’auteur abandonne le regard affûté du roman noir, lui préférant la jubilation cynique devant le spectacle désolant et violent de la comédie humaine. Un style repris par Quentin Tarantino avec son film Pulp Fiction, ainsi que Stephen King avec son recueil de nouvelles d’horreur intitulé Danse macabre. Pour conclure, n’oublions pas les séries télévisées qui se sont inspirées de la littérature « pulp », citons par exemple La quatrième dimension, Aux frontières du réel et Les contes de la crypte.
Le Grimoire – salon littéraire jusqu’au dimanche 28 janvier
Espace Tilleul, salle Jean Grossier
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