Invité du groupe Gérardmer Solidaire, Olivier Besancenot était de retour en perle des Vosges ce vendredi soir en qualité de porte-parole du candidat NPA à la présidentielle. A moins d’un mois du premier tour, l’objectif est de continuer à occuper le terrain et de venir à la rencontre des électeurs afin de « convaincre ceux qui sont pris au piège des sondages » qui inondent les médias. Un meeting dont les premiers instants ont été marqués par la situation en Ukraine de qui ne cesse de se dégrader et impacte le reste de l’Europe, et plus encore…
Après avoir passé le cap des parrainages, les représentants du NPA dont le candidat n’a pas été l’invité des plateaux télé multiplient donc les meetings. Et comme le précisait Olivier Besancenot, « Gérardmer a toujours sa place sur la carte, ville qui, aux yeux du porte-parole, a gardé sa tradition populaire, sa tradition d’accueil, une ville marquée par la Résistance, par un passé industriel où de nombreux combats ont été menés et où le NPA est représenté par l’emblématique Éric Defranould. Le conseiller municipal local qui a toujours entretenu des liens forts avec certaines figures emblématiques de l’extrême gauche, à l’image d’Alain Krivine à qui un hommage a été adressé en début de meeting, « même si le plus bel hommage qu’on puisse lui rendre est de continuer son combat, c’est pour ça qu’on est là aussi aujourd’hui » précisera l’élu gérômois avant de laisser la parole à Lydia Anikinow, membre du groupe Gérardmer Solidaire elle aussi.
Cette dernière a souhaité rappeler le soutien au peuple ukrainien mais aussi au peuple russe qui manifeste quotidiennement dans la rue pour s’opposer à ce conflit. Et même si « l’on peut se féliciter de la solidarité qui émerge, Lydia Anikinow n’a pas manquer de préciser que « rien ne justifie la discrimination entre les immigrés » en évoquant entre autres le cas des Syriens, perses, Afghans, Soudanais, Palestiniens et Érythréens. Le tout sans oublier de condamner les actes et les mots dirigés contre le peuple russe qui « lui aussi est victime des agissements de Poutine. » Des pensées prolongées par Olivier Besancenot : « Stop à la militarisation et à la discrimination. (…) Ne défendons ni les armes ni les drapeaux mais l’internationalisme dont le b. a.-ba est de défendre la liberté et l’émancipation des peuples, dont le b. a.-ba est de combattre l’impérialisme. L’impérialisme qu’il soit yankee, anglais, français et bien sûr russe dont le peuple russe est lui aussi victime ! » Ajoutant que la situation actuelle est bien « l’expression de la crise globale que l’on subit depuis des années, une crise économique, sociale et climatique. »
Une crise qui appelait selon lui nécessairement à une situation telle que celle qui a explosé en Ukraine avec l’invasion des troupes russes et qui risque de contribuer à aggraver elle aussi une situation économique marquée en France et dans de nombreux pays par l’inflation, comme l’a spécifié Olivier Besancenot, rappelant au passage que les 5 années de présidence Macron n’ont pas allégé un bilan qui, pour le NPA, est forcément douloureux. Le combat est donc loin d’être fini pour pour Olivier Besancenot, Philippe Poutou et les militants du parti qui, sans mauvais jeux de mots, vont continuer à tout donner dans la dernière ligne droite avant le premier tour.
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