Les deux camionnettes pleines de produits médicaux et de première nécessité sont parties cet après-midi vers 14 h 30 de l’hôtel de Ville en direction de Tchernivtsi en Ukraine, ville proche de Novosselytsia, désormais jumelle de la Perle des Vosges.
Un dernier au revoir à quelques proches avant le départ, quelques dernières vérifications et c’est parti pour Fabrice Defranoux et ses amis qui envisagent d’arriver plus ou moins à la même heure à Tchernivtsi ce mardi. Après avoir récupéré le quatrième conducteur Mischa à Strasbourg qui sera leur interprète une fois arrivés sur place, les Gérômois traverseront l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie puis la Roumanie avant de se présenter à la frontière Ukrainienne qu’ils espèrent pouvoir franchir sans encombre. Le chargement des deux véhicules a été enregistré et tous ont leur passeport, ce qui devrait suffire pour mener à bon port le matériel médical ainsi que les produits de première nécessité (changes, nourriture pour bébés etc.) que le club a pu acheter grâce à l’aide de particuliers et de socio-professionnels locaux, sans oublier les nombreux dons. Au total, le montant du chargement s’élève à près de 16 000 €.
« Nous avons quelques contacts sur place, j’ai notamment un ami là-bas qui est médecin et qui avait besoin de matériel » précise Fabrice Defranoux qui tient à remercier le club qu’il préside pour l’organisation de convoi, et bien entendu l’ensemble des partenaires qui ont permis de remplir les deux camionnettes. L’ASG Football qui a su s’organiser rapidement et attendra avec impatience le retour de son président et des trois amis qui l’accompagnent. Car l’opération n’est bien sûr pas sans risque : les 4 mousquetaires ont tous embarqué un casque et un gilet pare-balles car ils ne seront pas loin de certaines zones d’affrontement et/ou de bombardement. Il y avait donc forcément un peu d’émotion avant le départ parmi les proches présents. D’autant plus que si on peut se féliciter de cette initiative, comme le faisait remarquer Natalya Defranoux, épouse de Fabrice et Ukrainienne d’origine, « le pire est sans doute à venir » dans ce conflit…
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