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vendredi 20 septembre

La Croix Rouge accompagne les réfugiés Ukrainiens

Les bénévoles vosgiens sont là !

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Entre une campagne électorale décevante,  une crise sanitaire à rallonge et une guerre en Ukraine qui défient toutes les lois du bon sens et surtout du vivre dans l’harmonie des peuples, le moral des français est au plus bas…sans doute à juste titre. Devons nous cependant nous plaindre au regard de ce que vivent des millions de réfugiés venus de villes martyres de Marioupol, kharkiv, Kramatorsk sous les bombes Russes depuis maintenant 6 semaines.

La communauté internationale à la main tendue en direction du peuple Ukrainien à l’instar de la France, de ses régions et départements qui accueillent des dizaines de milliers de personnes qui ont pour l’instant tout perdu, ou presque jusqu’à des proches tués sur le front de cette terrible guerre.

Depuis presque 3 semaines, le bâtiment  abritant l’ancien restaurant d’application et internat fille du lycée hôtelier de Gérardmer (l’Ermitage) est devenu un centre de transit pour des dizaines de réfugiés Ukrainiens.  Un lieu de vie qui s’est progressivement organisé sous l’impulsion de la préfecture, de la Fédération Médico Sociale et surtout de l’antenne locale de la Croix Rouge. Les 10 bénévoles, dans l’esprit insufflé en son temps par Henry Dunan, se succèdent 24/24h auprès des familles installées sur les bords du lac dans l’attente de prendre la direction d’Épinal pour une régulation de leur situation et une installation dans des logements dignes du nom.

Sur les 500 réfugiés vosgiens, une vingtaine partage la vie des gérômois «  ils sont libres de leur mouvement  » commente André Jacquelin responsable de l’antenne locale de la CR » Ils passent beaucoup de temps dans les locaux, dans leur chambre. Ils se couchent et se lèvent généralement tard et  sont très préoccupés par ce qui se passe dans leur pays et leur famille restée sur place. Ils sont à la recherche d’informations et de communications avec leur téléphone portable ».

Le lien est bel et bien créé avec, pour figure de proue, Lusina, aujourd’hui employée de la FMS. Les échanges se font un peu en anglais et surtout grâce aux traducteurs instantanés des téléphones mobiles.  L’accompagnement par les bénévoles prend parfois la direction d’une consultation médicale, la découverte de la ville et surtout lors du service des 3 repas rythmant les journées. Le petit déjeuner est  pris en charge par la Croix Rouge agrémenté de gâteaux et  autres productions réalisées par l’équipe d’encadrement améliorant ainsi le dispositif existant. Même chose lors du repas de midi préparé dans les cuisines de la FMS du Beillard alors que le dîner est réalisé par un prestataire extérieur.

« Nous n’avons pas de visibilité sur ce que sera demain  » poursuit André Jacquelin accompagné pour la circonstance de son épouse Catherine et d’Eliane » l’endroit est un centre d’urgence sans cesse en mouvement avec des départs et des arrivées chaque jour ou presque. Nous essayons de rendre la vie agréable à ces familles, ces enfants que l’on voit et ressent dans une réelle souffrance ».

Le constat s’impose en effet de lui même et si la guerre devait prendre fin demain, le retour en Ukraine pour les réfugiés ne devrait pas être simple, sauf peut-être pour les habitants des villes et régions les moins touchées par ce conflit inhumain entre deux nations sœurs.

EF

 

 

 

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