Ce mardi après-midi, Germaine Parmentelat a eu le plaisir de recevoir une partie de sa famille ainsi que le maire Stessy Speissmann et le conseiller départemental Thomas Gion à son domicile situé aux Granges-Bas, secteur de Gérardmer, commune qu’elle n’a jamais vraiment quitté.
En effet, fille de Clémentine et de Albert MANSUY, Germaine est née le 10 mai 1922 à Gérardmer où elle a passé son enfance, rue des Pêcheurs. Son père Albert était jardinier et sa mère Clémentine, employée de maison. Elle a quitté l’école à 14 ans avec en poche le certificat d’études et a trouvé un emploi chez Garnier-Thiébaut tout en suivant les cours du soir. Elle a alors appris la couture, puis la sténo et la comptabilité, commençant sa carrière en tant qu’employée de bureau avant de devenir secrétaire, puis comptable dans cet établissement gérômois bien connu.
A l’âge de 25 ans, Germaine s’est mariée avec Joseph Parmentelat, blanchisseur au Costet-Beillard où elle travaillera par la suite. Le couple s’est installé et a vécu près de 17 ans dans « la baraque en bois sur le terrain de chez M. Bonne » et de leur union sont nés 4 enfants (une cinquième étant décédée à la naissance) : Michèle, Noël, Jeanine et Pascal. La petite famille s’était par la suite installée dans la maison des Granges-Bas où Germaine habite toujours actuellement, elle qui tient à son autonomie et qui entretenait encore son jardin il y a peu de temps. En 2007, elle a cessé de travailler au blanchiment dès le décès de Joseph. Elle a dès lors repris ses occupations préférées : la lecture et jardinage bien sûr, mais aussi le tricot et la couture pour ses 8 petits-enfants, ses 7 arrière-petits-enfants et pour elle-même.
Germaine a bien sûr la chance d’avoir plusieurs membres de la famille non loin de son habitation pour l’aider, lui rendre visite, prendre le thé l’après-midi, « faire la causette » ou proposer des jeux de société. Cela l’aide à surmonter les difficultés causées par la vieillesse. Quoique, elle impressionne toujours par son dynamisme et sa vivacité d’esprit. Et même si elle craint les hivers et le froid qui sont un frein à certaines de ses activités préférées, « avec les beaux jours la sève coule dans ses veines, elle retrouve son énergie et, comme les plantes, elle refleurit » déclarait sa fille Michèle avant de trinquer à la santé de sa maman chérie.
C’est donc tout naturellement que sa famille avait souhaité rendre hommage à Germaine : à sa longévité bien entendu, mais aussi à son intelligence, sa persévérance, sa patience et sa sagesse, sans oublier son humilité, sa tendresse et sa gentillesse. Des qualités qui « nous amènent la sérénité » et ne sont sans doute pas étrangères à la forme radieuse de Germaine. Elle aura tout de même fait appel à Martin, l’un de ses arrière-petits-fils, pour souffler toutes ses bougies d’anniversaire !
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