Les acteurs et partenaires du plan Grands Lacs avaient le plaisir de recevoir une petite délégation de scientifiques et chercheurs issus de la Zone Atelier Moselle (cliquez ICI !) dans le cadre d’un premier échange en vue de collaborations futures qui, souhaitons-le, seront fructueuses.
Et après une matinée d’échange dans un local proche de Retournemer, c’est au bord du lac de Gérardmer que se sont retrouvés l’ensemble des protagonistes, avec notamment un passage obligé du côté de la zone d’expérimentation de re-végétalisation des berges. L’occasion pour Hugo Basquin, coordonnateur du pan Grands Lacs, d’évoquer cette nouvelle collaboration : « Dans le cadre du plan, nous travaillons beaucoup avec des personnes de terrain, entre gestionnaires finalement. C’est pour ça que nous avons besoin de nous rapprocher du monde scientifique, de chercheurs, d’universitaires qui vont être en mesure d’avoir un point de vue extérieur et surtout d’apporter des réponses plus précises à certaines questions où nous avons nos limites, comme par exemple l’origine des pollutions ou le fonctionnement des lacs. De leur côté, les chercheurs de la Zone Atelier Moselle (ZAM) se regroupent pour réfléchir à des problématiques concrètes en se rapprochant de sites et de gestionnaires pour apporter leur soutien, leurs compétences, leurs outils de mesures. C’est par le biais de l’Agence de l’Eau qu’ils nous ont contactés, sachant que l’un d’eux, Philippe Durand, avait déjà piloté le rapport d’AgroParisTech paru en 2027 sur lequel repose les bases du plan Grands Lacs« .
Les deux parties se sont donc bien trouvées et vont pouvoir définir conjointement des thématiques et des axes de travail, comme le précisent Sylvie Dousset, professeur à l’Université de Lorrain, et Philippe Durand lui-même, tous deux membres de la ZAM : « La Zone Atelier Moselle travaille sur le bassin de l Moselle pour préserver la qualité et la quantité de l’eau, elle regroupe une centaine de chercheurs. Nous sommes ici pour rencontrer les gestionnaires des lacs, échanger sur des questions techniques, et par la suite apporter un point de vue technique mais aussi sociologique et socio-économique pour préserver un éco-système. (…) L’idée est d’essayer de créer un conseil scientifique interdisciplinaire afin d’apporter des réponses mais aussi un suivi sur le long terme, c’est très important pour savoir sous nous sommes sur la bonne trajectoire et investir de manière intelligente et pertinente » précisent-ils. Après cette première phase d’échange et de présentation des différents institutions (CEN Lorraine, communes concernées par le plan, ONF, OFB, Fédération des pêcheurs, Conseil départemental, ZAM), le pan Grands Lacs devrait être en mesure d’ajouter une nouvelle corde à son arc et ainsi aller encore plus loin dans l’analyse et donc, souhaitons-le, dans l’action.
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