Nous vivons des moments particulièrement sensibles. Les sentiments sont exacerbés actuellement par un été en surchauffe au propre comme au figuré. Les températures s’emballent, l’eau est devenue un bien précieux au point de manquer et la population touristique est à son maximum. Alors, la meilleure façon de communiquer avec la population, c’est d’être au plus près de ses habitants : des autochtones mais aussi des vacanciers. La patrouille équestre, fusion entre ONF et gendarmerie est un moyen qui fait l’unanimité pour évoquer la prévention et la sécurité à l’instar de ses binômes, le cheval Beauty et sa cavalière la technicienne forestière Gegout et du bel alezan Siaw et de son cavalier le gendarme Remy qui ont pris leur marque à Ramberchamp à Gérardmer en présence du secrétaire générale de la Préfecture David Percheron.
Si la montagne selon un slogan publicitaire « ça se gagne », la nature se gagne également en la respectant. Les accidents sont toujours possibles et les incivilités sont légion. « Entre respect du massif et de la biodiversité que l’on côtoie, il faut aller au plus près des populations pour passer le message, dans des lieux parfois difficiles d’accès » souligne David Percheron dont les propos sont repris également pour une réelle mutualisation de l’action par les représentants de l’ONF Olivier Marchand et Samuel Charrier, appuyés par le Colonel Laurent Alquier, commandant en second de la compagnie de gendarmerie des Vosges.
Ainsi, les cavaliers et leur monture, mise à disposition par un centre équestre, sont partis pour un long périple de 20 à 30km par jour dans le secteur de Gérardmer et sa montagne et selon les difficultés rencontrées. L’espace naturel est vaste, la volonté des randonneurs aussi, alors sans nul doute la patrouille équestre saura créer un lien indispensable favorisant le dialogue avec les promeneurs dans les endroits les plus exposés dont les risques sont réels notamment avec les incendies de forêt.
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