Le groupe Gérardmer Notre Perle a clos le chapitre des questions diverses à l’ordre du dernier conseil municipal avec pour commencer l’élue Adeline Dietsch qui, face à l’inquiétude de certains administrés, souhaitait avoir des précisions sur la situation financière de la Ville à l’heure de l’élaboration du nouveau budget. Un thème qui avait déjà été abordé à l’occasion de la cérémonie des vœux, le premier magistrat rappelant que Gérardmer « n’était pas au fond du gouffre » de ce point de vue mais que la situation actuelle était sans aucun doute l’occasion de mettre à plat certaines choses, certains dépenses et d’en rationaliser d’autres, ou plus généralement de « revoir notre politique de soutien, se remettre en question« . Il y aura donc du pain sur la planche en commission finance, avec toujours dans l’idée de ne pas toucher à la taxe foncière et de se pencher principalement sur les dépenses courantes…
En parlant de taxe, André Jacquelin a poursuivi avec une question concernant la majoration de la Taxe d’habitation pour les résidences secondaires. Majoration qui devra être votée par le conseil municipal avant le 28 février 2023 si la collectivité de Gérardmer devait être déclarée éligible à ce dispositif au terme de la requête déposée par le premier magistrat. La liste des communes éligible devrait paraître dans un décret d’ici fin février et le conseil se réunira la prochaine fois le 24 février pour éventuellement passer au vote a confirmé Stessy Speissmann Mosas. En cas d’éligibilité, la majoration pourrait être de 60% maximum, passant ainsi de 28 à 45%. Une simulation laisse entrevoir une rentrée supplémentaire d’un peu plus d’un million d’euros pour la commune.
Enfin, André Jacquelin et le groupe Gérardmer Notre Perle souhaitaient questionner le maire sur l’éclairage public et surtout « le risque d’une mise en cause de la
responsabilité de la commune devant le tribunal administratif si un accident survenait à cause d’une insuffisance d’éclairage public » ; précisant que « Les impératifs de sobriété énergétique en matière d’éclairage public se heurtent aux exigences de sécurité des usagers des voies, des biens et des personnes« . Stessy Speissmann a spécifié qu’il n’y avait pas encore d’étude mettant en corrélation éclairage et cambriolage. Des propos prolongés par Eric Defranould du groupe Gérardmer Solidaire, ajoutant même qu’une étude d’un journal national de référence sur le sujet aboutissait en effet à cette même conclusion. « Pour le choix des zones où nous avons baissé ou coupé l’éclairage à certains moments de la journée, nous nous sommes basés sur la densité de population, c’est pour ça que l’hyper-centre reste éclairé alors que les quartiers résidentiels, moins. Nous avons regardé la classification des rues, et je tiens à préciser qu’il n’y a pas eu de « ségrégation » comme on a pu l’entendre. » a déclaré le maire de Gérardmer. Et d’ajouter, concernant une éventuelle mise en cause de la Commune en cas d’accident : « Il n’y a pas de cadre légal pour l’instant, mais au cas par cas, un juge peut décider de mettre en cause une mairie…«
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