Le Grand Hôtel de Gérardmer est le siège de nombreux moments importants en marge du Festival du Film Fantastique. Ce fut encore une fois le cas jeudi 26 janvier au matin, avec la présence de la Conseillère régional Martine LIZOLA qui a souhaité mettre en lumière les jeunes talents du cinéma accompagnés et récompensés par le Grand-Est. Une rencontre qui a été l’occasion de rappeler les différents dispositifs portés par la Région, les nombreux festivals et l’attractivité de notre territoire pour les tournages et les projets.
« Frissons Grand-Est » pour structurer l’identité cinématographique de la Région.
Il fallait, selon l’élue, organiser l’intervention auprès des porteurs de projets cinématographiques. D’autant plus depuis la fusion qui a amené à la naissance du Grand-Est qui a vu doubler les fonds de soutien à destination du 7ème art. Une nécessité également dans le contexte très concurrentiel entre territoires dans notre pays. Ainsi, le fantastique, la science-fiction, l’anticipation, l’horreur, les films traitant de conflits au sens large, le polar et le thriller sont-ils devenus privilégiées dans notre région, et se retrouvent accompagnés techniquement et financièrement grâce à plusieurs dispositifs.
Une politique cinéma ambitieuse qui porte ses fruits.
En 2022, ce sont plus de 6 millions d’euros qui ont été injectés dans les différents dispositifs régionaux. Avec des résultats qui placent la région parmi les toutes premières de France pour l’accueil de projets : près de 900 journées de tournage par an, de nombreux films et séries tournés dans nos territoires. Le fonds PLATO, abondé par les communes volontaires du Grand-Est, facilite la mobilisation de budgets. CINEURO quant à lui aide à la création de projets interfrontaliers. En janvier de cette année, la Région a lancé le Bureau des Images Grand-Est (BIGE) qui réunit des auteurs, des techniciens, ainsi que la filière numérique autour des jeux vidéos. Enfin, à Reims, dans une ancienne base militaire, les projets portés dans le Grand-Est peuvent bénéficier de véritables studios de cinéma.
Les Vosges toujours aussi attractives.
Pour ce qui est des tournages, ou des adaptations de courts à longs métrages, notre massif est toujours autant plébiscité par les réalisateurs. On retrouvera d’ailleurs très prochainement des lauréats du fonds régional « film de genre » dans les forêts et montagnes vosgiennes, à l’instar de Merryl ROCHE, qui avait déjà vu un de ses courts-métrages sélectionné au Festival en 2020, et Archibald MARTIN, que nos paysages et notre accueil du cinéma ont conquis.
En 2022, l’appel à projets « Ecriture, développement et production de films de genre » ainsi que la résidence « So Film » ont pu accompagner au total 11 projets dans la région, dont les 6 suivants présentés hier en conférence de presse :
Les courts-métrages « Le bien commun » de Colin VAN DER STRAETEN et « Biocide » de Stef MEYER et Pascal BOURELIER. Le long métrage « Le passage » de Jérémy STROHM.
« Le mangeur d’âmes » de Julien MAURY et Alexandre BUSTILLO. « Nouvelle saveur » de Merryl ROCHE.
« Naissance du feu » de Archibald MARTIN.
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