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vendredi 20 septembre

« Les racines sauvages » – petit budget pour gros frissons

Nicolas Millot nous parle de son film réalisé dans une forêt de Haute Marne

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Parmi les 5 films en compétition dans la catégorie courts métrages, « Les racines sauvages » vous emmènent dans un univers que les Vosgiens connaissent bien : la forêt, en l’occurrence celle de Vaux-sous-Aubigny, petite commune de Haute Marne où Nicolas Millot et son équipe se sont retrouvés pour tourner.

Le pitch du film est relativement simple : Adam, un jeune chasseur, est persuadé qu’un danger rôde dans une forêt en proie à d’étranges phénomènes. Mais lorsqu’un de ses amis y est retrouvé mort, il ne croit pas à la thèse de l’accident ou du suicide et cette crainte devient une certitude. Il décide alors de retourner dans les bois, déterminé à trouver la source de cette menace. Un point de départ sur lequel Nicolas Millot s’est appuyé de manière originale pour reprendre et développer le thème de la maison hantée dans un environnement différent et inattendu. Une forêt vivante, qui s’établit comme un personnage à part entière, qui évolue et prend forme au fil de l’histoire. « Nous avons traité la forêt comme une maison et nous avons fait un gros travail pour l’altérer, que ce soit au niveau de l’image ou au niveau du son, notamment en supprimant tous les sons d’animaux pour ne garder que le bruits de la végétations, tout en jouant avec la musique composé par Jérémy Louis qui joue un rôle important dans l’ambiance du film » précise Nicolas Millot.

L’autre fil rouge du film, c’est cette sensation qu’ont les personnages de ne plusse sentir « chez eux » dans cette forêt qui était autrefois leur terrain de jeu, leur maison, et qu’ils ne reconnaissent plus : « Le film traite également de la peur des personnages, du déni de leur environnement et de la peur de l’inconnu. C’est très immersif et oppressant et finalement les sentiments et les peurs des personnages sont plus angoissants que la forêt elle-même… Nous avons également beaucoup travaillé sur les effets spéciaux avec pourtant un budget très restreint en trouvant le bon mix entre effets spéciaux pratiques et numériques » ajoute le jeune réalisateur, ravi que son film ait été sélectionné pour ce trentième anniversaire du Festival International du Film Fantastique. Une belle récompense pour lui et son équipe de passionné(e)s qui font partie du collectif artistique Mara (plus d’infos ici : https://maracollectif.com/), structure qu’ils tendent à professionnaliser pour travailler sur de nouveaux projets.

 

Horaires des projections :

Samedi 28 janvier

Espace Lac | 15h00

Paradiso | 18h00

Dimanche 29 janvier

Paradiso | 11h30

Les racines sauvages

Nicolas Millot

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