Les fondeurs connaissent la redoutable course de grand fond la « Vasaloppet » version suédoise, l’épreuve la »Vas–y Paulette » façon Jurassienne, ils peuvent participer sous une autre forme de skis aux pieds à la « Vas-y-René » made in Vosges. Le gérômois René Bourquin s’expatrie à La Bresse le temps de refaire, pour la seconde fois en 10 ans, l’histoire du ski plus exactement des disciplines hivernales. Le coup d’envoi de l’exposition est donné ce samedi dans l’une des salles de La Maison de la Bresse en présence de nombreuses personnalités locales notamment issues des sports d’hiver.
L’ancien prof de maths au lycée de la Haie Griselle propose un tour d’horizon complet sur les activités hivernales depuis plus d’un siècle. Avec des nouveautés comme les fixations de sécurité très anciennes, des skis de fond prototypes ou ayant eu une vie limitée dans le temps à l’instar d’une paire de lattes en fibre de verre fabriquées par l’atelier César à Gérardmer.
Les amoureux de la glisse pourront découvrir des objets aussi rares que recherchés. Denis George a dépoussiéré de son grenier un traîneau en kit capable de réaliser un brancard. Il sera possible de feuilleter les documentations techniques de Henri Didierlaurent, ancien traceur à Autran lors des Jeux olympiques de Grenoble en 1968 et analyser au plus près une fixation de ski de fond datant de 1928 ayant appartenu à Jules Bocca : sans oublier le matériel fourni par Olivier Leduc, fils de Jean-Marie qui fut une figure du ski dans tout le massif. Objet exceptionnel s’il en est un, le collectionneur expose pendant un mois une pièce rare, un double bâton révélant le conflit sportif existant jadis entre les norvégiens et les autrichiens sur l’utilisation d’un ou deux « aides » à l’équilibre.
L’exposition avec pignon sur rue jusqu’au 3 mars prochain mérite le détour. Seul petit regret pour René Bourquin, n’avoir jamais eu la possibilité de s’installer en février dans une salle gérômoise occupée par des associations et comme espéré également par deux autres collectionneurs émérites Patrick Mény et Gilles Durand.
Le bonus : René Bourquin propose des visites guidées les mardi et vendredi à partir de 16h.
Ouvert tous les jours sauf le lundi et le samedi matin
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