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vendredi 20 septembre

Tremblement de terre en Turquie : une famille gérômoise témoigne

Originaire d'un village proche de l'épicentre, la famille Arslan tente de garder le contact avec ses proches restés au pays

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association franco turque

Originaires d’Esenkoy, village situé proche de l’épicentre du tremblement de terre Mme Arslan et les siens sont particulièrement touchés par les tragiques événements qui viennent de toucher la Turquie. « Mon fils qui suit des études supérieures et qui est surveillant à la haie Griselle voulait partir avec ses cousins pour venir en aide à la famille qui est là-bas et qui est dans le besoin. Mais c’est compliqué, et le gouvernement Turc a de toute façon annoncé qu’il fallait laisser libre les aéroports pour que l’aide humanitaire puisse être acheminée. Nous avons également des amis qui sont partis en voiture hier et qui ont eux aussi de la famille à 50 km environ d’Esenkoy, mais les postes de douanes sont bloqués avec l’aide humanitaire, il y a trop de monde qui veut se rendre là-bas et ils n’ont pu faire que la moitié du chemin actuellement. » explique Mme Arslan.

L’aide s’organise, mais le temps presse malgré tout : « Le village est à 1 500 mètres d’altitude, même l’été, la nuit, dans la petite maison où nous allons, il fait froid. Avec des charrettes, des remorques, des piquets et des bâches, ils ont pu monter des abris et récupérer du matériel sous les décombres en attendant les secours. Mais ils ont surtout besoin de nourriture pour le moment. En Turquie il y a tout ce qu’il faut, le mieux est encore de faire des dons, mais il faut éviter les associations, il y a eu des problèmes par le passé. Il vaut mieux faire des dons à la croix Rouge Turque ou à l’AFAD qui est la structure qui intervient en cas de catastrophe naturelle. (…) En attendant, nous allons essayer de voir si nous pouvons faire partir un camion dans les prochains jours avec des dons qui ont été déposés (vêtements, nourriture, couverture etc.) et que nous avons trié dans un lieu à Granges » conclut Mme Arslan qui espère pouvoir garder contact avec ses proches sur place, ce qui n’est pas chose aisée. Les réseaux électrique et téléphonique ont eux aussi été touchés et risquent de mettre du temps à être rétablis. Certains habitants font ainsi jusqu’à 20 km pour pouvoir charger leur téléphone afin de joindre leur famille et rassurer leur entourage.

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