Marielle Hary exposera à la Galerie des Arches, au Tholy du 15 au 30 avril prochain (vacances de printemps zone B). Elle sera présente les après-midi pour échanger avec les visiteurs et animera deux ateliers, les 19 et 22 avril (de 15 h 00 à 17 h 00), au cours desquels les participants pourront réaliser un collage engagé ou enlevé – qu’ils rapporteront bien sûr chez eux.
Le matériel est fourni mais ils peuvent apporter des magazines ou des images de leur choix, et leur paire de ciseaux préférée. Il s’agira d’une animation gratuite.
Vous pouvez dès à présent vous inscrire au 06 35 19 10 00.
Par ailleurs, Marielle Hary exposera également au côté de l’artiste cafran Romdush (également représenté à la Galerie le Pantographe, qui ouvre ses portes le dernier week-end du mois de mars) et de 6 artistes belges, à l’occasion de la fête du jumelage avec la Belgique, le 30 avril, au Bistrot de Bouvacôte. Ce jour-là, les visiteurs pourront également profiter de nombreux ateliers gratuits.
Présentation de l’artiste :
« Je m’appelle Marielle HARY, je suis née en 1977 et j’ai grandi au cœur de la nature bretonne. Je vis dans les Vosges depuis 2003.
Je suis une passionnée d’art. Dès le plus jeune âge, j’ai commencé à dessiner. J’ai longtemps pratiqué la peinture et ai exposé dès l’âge de 19 ans. Le collage a également toujours eu une grande place dans ma pratique artistique et je le pratique activement depuis quelques années.
Parallèlement, je suis une amoureuse des mots. Je lis énormément et j’écris. Par ailleurs, la nature occupe une place importante dans ma vie. Je m’intéresse aux animaux mais surtout aux végétaux : plantes, légumes, fruits, arbres.
En outre, depuis l’adolescence, je me questionne beaucoup sur l’image et la place de la femme dans les sociétés et je milite à ma façon pour l’égalité entre hommes et femmes en rejetant l’objetisation de la femme dans les médias.
Toutes ces thématiques se retrouvent dans mes collages où l’humain, la nature et la technologie se côtoient, souvent avec humour, parfois avec sérieux. En recourant à l’humour, à l’ironie aussi, je cherche à susciter la curiosité et l’amusement, à faire en sorte que le spectateur se sente interpelé et se questionne.
Derrière un vernis léger, un ton badin, le sérieux se dessine en transparence.
C’est pourquoi je qualifie mes collages d’engagés ou enlevés.
J’aime le collage car il nécessite peu de matériel : du papier, des ciseaux (j’utilise les vieux ciseaux de couture de ma grand-mère), de la colle, des stylos, un peu de peinture. J’aime utiliser de vieilles revues des années 50-60 et des matériaux banals comme des palettes, des cagettes, de vieux papiers, des cartons.
En cherchant des images ici ou là, je voyage dans le temps et l’espace et cela libère mon imagination. Souvent, ce sont les images qui me guident, m’inspirent, me racontent une histoire, une anecdote ou me rappellent un souvenir.
J’assemble patiemment les images découpées et leur adjoints des mots ou des morceaux phrases que je déniche dans des journaux. Souvent, je fabrique mes propres phrases en assemblant divers mots sélectionnés, à la façon des surréalistes dans leurs « cadavres exquis ». Je colle le tout sur un support coloré : toile ou carton toilé ou bois, afin de former une composition harmonieuse, colorée, lumineuse.
Chaque composition est une petite aventure ludique, et unique ».
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