La ville de Gerardmer ne déroge pas à la règle, nous sommes des spécialistes. Des pontes, en matière de bruits qui courent : pour la jeunesse des « fakes news ».
Depuis quelques jours, selon monsieur ou madame « de source sûre », la Fête des Jonquilles vivrait ses dernières heures ad vitam æternam. Trivialement, on a envie de répondre « mais qu’est ce que c’est que cette connerie ».
Certes, des changements sont annoncés au sein même de la Société des Fêtes organisatrice du corso fleuri, mais de là à voir disparaître l’un des fleurons des manifestations organisées dans le Grand Est de la France, la marge de manœuvre est encore importante.
Le nombre de bénévoles cueilleurs, piqueurs, constructeurs de chars et sujets fixes est à la baisse, mais il restera toujours des irrésistibles gaulois capables de contenir la fronde des » j’en ai rien à foutre »….justement !
La fête des jonquilles coule dans les veines des géromois depuis au moins trois générations, voire quatre : la noblesse des sangs jaunes.
Dans deux ans, on voit mal qui pourrait couper la tête des passionnés, des amoureux de leur pays, il en reste, même si une foultitude d’indices laisse penser que beaucoup ont baissé pavillon. Les petites mains, les organisateurs enfileront encore leur « bleu de chauffe » pour tordre grillage et barres de fer et former un cortège fleuri en avril 2025 dans les rues de la Perle des Vosges….La Perle et puis c’est tout !
Un peu de sérieux, de dévouement, de respect envers nos aïeuls, de culture locale sur fond de prise de conscience et tout s’enchaînera normalement. La Fête des Jonquilles se déroulera quoi qu’il en coûte, même si les difficultés sociétales sont réelles : la population locale fera preuve d’adaptation… Le défilé se reconstruira sur les bords du lac de Gérardmer et nulle part ailleurs avec la noblesse des sangs jaunes et des autres s’ils le souhaitent. Tout cela n’est qu’une question de bonnes volontés communes.
BF
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