Nicole Curtit entouré du maire de Gérardmer et de Michel Choffel.
Les membres de la Société des Fêtes se sont réunis ce mardi soir à la salle des Armes de l’Hôtel de Ville où Nicole Curtit a officiellement présidé sa dernière assemblée générale. Rappelons qu’elle avait organisé sa première Fête des Jonquilles en tant que présidente en 2001.
Cette assemblée générale avait donc une saveur un peu particulière et comme elle était un peu exceptionnelle pour la présidente sortante, cette dernière a décidé de chambouler un peu l’ordre du jour en clôturant la séance par son rapport moral qui empiétait légèrement sur 2023 avec un petit retour sur la 50ème Fête des Jonquilles, attendue depuis 4 longues années et qui « a été sûrement la plus difficile à organiser depuis ma première fête en tant que présidente » rappelait ainsi Nicole Curtit qui a insisté sur l’investissement considérable des membres du comité qui ont notamment dû faire face à une logistique de plus en plus lourde, restrictive et contraignante. D’où le coup de gueule de Michel Choffel lors du fameux Coup de l’Étrier qui précédait la dernière fête. Une intervention qui reflétait sans doute « ce que le comité a ressenti tout au long de ces mois de préparation. » Des derniers mois qui ont été « très lourds » pour reprendre les mots des membres du comité qui ont souvent mal vécu certaines réponses négatives de la part de la commune dans un contexte où il fallait faire vite, où les jours défilaient et où les contraintes (techniques, administratives etc.) pleuvaient.
Pour autant, la hache de guerre a semble-t-il été rapidement enterrée entre la SDF et la Municipalité, si tant est qu’elle ait réellement été déterrée, Nicole Curtit remerciant à nouveau les services techniques pour leur investissement… « J’ai été marqué par votre réaction » déclarera tout de même Stessy Speissmann lors de cette assemblée générale, rappelant que les élus locaux avaient « fléché la Fête des Jonquilles comme une manifestation que l’on continuerait à aider telle quelle, on ne veut pas revenir sur l’aide attribuée à la SDF. Ce qui n’a pas été validé fait suites à des contraintes réelles, des contraintes techniques et un déficit d’agents notamment, nous en avons 5 en moins à la Ville désormais. La fête de 2023 n’est plus la fête d’il y a 20 ans, c’est clair (en matière d’organisation – NDLR). Nous devons dès à présent travailler sur le bilan de cette édition, et j’invite dès à présent la nouvelle équipe qui sera élue à le faire ensemble car nous devons plus anticiper, on ne peut plus réagir en quelques jours, quelques semaines même si, on le sait, sur une manifestation de cette envergure, on ne pourra jamais tout prévoir. »
Par ailleurs, le maire de Gérardmer a stipulé que malgré certains refus et décisions qui ne sont pas exclusivement de son fait comme on a pu l’entendre, « pour la collectivité, et là je ne parle pas de Gérardmer en tant que cité qui bénéficie de retombées considérables, la Fête des Jonquilles c’est aussi une dépense : avec la valorisation de l’aide technique, les heures des agents mis à disposition, soit 2 350 heures, c’est une enveloppe de 220 000 euros en tout pour la collectivité. » Et en parlant de collectivité, Nicole Curtit a également regretté que la SDF ne soit pas assez soutenue par certaines collectivités territoriales, précisant que la « Fête des Jonquilles ne rentre dans aucune case » … Néanmoins, les conseillers départementaux Thomas Gion et Élisabeth Klipfel ont assuré que de leur côté, ils suivaient une demande d’aide auprès du Conseil Départemental et qu’une subvention devrait être attribuée à la SDF…
Pour refermer cette page, Nicole Curtit n’a pas manqué de souhaiter plein de réussite et de courage à tous ceux qui poursuivront l’aventure, sans oublier de remercier une dernière fois tous les membres du comité qui ont été à ses côtés dans les bons comme les mauvais moments qu’elle a traversé pendant ces années à la tête de la SDF de Gérardmer, « cette association qui a su apporter tant de rêves aux uns et aux autres« .
0 commentaire