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jeudi 04 juillet

La protection de l’environnement : un enjeu fort sur le massif des Vosges

Pour que tout le monde puisse continuer à passer un bel été

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MISEN Gazon du Faing prefete des Vosges (4)

Mme la Préfète et M. le Procureur de la République en compagnie des agents de la Police Environnementale.

La protection de l’environnement reste une priorité dans le département et notamment dans le massif des Vosges où se sont rendus Madame Valérie Michel-Moreaux, Préfète des Vosges, et Monsieur Frédéric Nahon, Procureur de la République, présents au Gazon du Faing à l’occasion d’une opération de contrôle effectuée dans le cadre de la Mission Inter-Services de l’Eau et de la Nature (MISEN).

Rappelons brièvement que les services de Police Environnementale mènent chaque été des opérations de contrôles coordonnés visant la préservation des espaces protégés, la circulation des véhicules terrestres à moteurs dans les espaces naturels, la lutte contre le risque incendie en forêt et la préservation de la ressource en eau. Pour se faire, la MISEN que copilotent Mme La préfète et M. le Procureur, regroupe de nombreuses structures et services qui unissent leurs forces, compétences et connaissances autour d’un même objectif. La police environnementale peut ainsi compter sur le soutien de l’ONF, de l’OFB (Office Français de la Biodiversité), de la brigade équestre, des Polices Administrative et Judiciaire, des Sapeurs-Pompiers, ainsi que du PGHM de Xonrupt-Longemer et la Gendarmerie.

Cyril Gérard

Cyril Gérard

Gendarmerie qui continue d’investir beaucoup en matière d’atteinte à l’environnement, comme le rappelait ce jeudi le Colonel Avy, Commandant du groupement de Gendarmerie des Vosges. Ce dernier rappelait que des renforts spécifiques étaient appelés chaque été et qu’une brigade verte devrait prochainement voir le jour pour appuyer la Police Environnementale qui en a tant besoin. En effet, en ce qui concerne les cueillettes illégales, les comportements sont de plus en plus hostiles vis-à-vis des contrôles et la prise de risque de plus en plus élevée pour y échapper précise Cyril Gérard. « On a réellement affaire à des bandes organisées parfois, d’où la nécessité de travailler avec la Gendarmerie. (…) Les myrtilles constituent un enjeu fort sur le massif et la réserve du Tanet/Gazon du Faing car les animaux doivent avoir les réserves suffisantes pour passer l’hiver. Il faut savoir qu’un Grand Tétras mange environ 1 kg de myrtilles par jour » explique l’agent de la Police Environnementale.

Habituellement, , environ 1 600 contrôles cadrés par la MISEN sont réalisés chaque année. L’an dernier, ils ont abouti à plus de 250 procédures pénales et des enquêtes sont actuellement en cours. « Concernant l’aspect judiciaire, les sanctions doivent être adaptées et dissuasives et elles peuvent être importantes, qu’il s’agisse de contraventions, de saisies de matériel ou de véhicules ou même de peines plus lourdes » ajoute le Procureur de la République. Pour autant, la prévention et la pédagogie sont plus que jamais de mise avec une réglementation clairement affichée, que ce soit en matière de zones de quiétudes ou de cueillette par exemple ; « Tout commence par-là » insiste Mme la Préfète, et la sensibilisation/prévention est l’affaire de tous. L’adjudant-chef Vincent Leuenberger et ses hommes du PGHM, par exemple, n’hésitent pas à sortir de leur rôle de sauveteurs pour aller à la rencontre des promeneurs pour distiller conseils et recommandations.

De son côté, le Parc Régional des Ballons des Vosges, via les missions des «Médiateurs de la nature», arpente les crêtes vosgiennes et va à la rencontre des pratiquants de sports de nature et des usagers de milieux naturels, afin d’échanger avec ces derniers et les sensibiliser aux patrimoines et aux bons comportements à adopter. Enfin, Valérie Michel-Moreaux a souhaité revenir sur la problématique des risques d’incendie en rappelant que si la sécheresse était moins présente cette année, le vent était lui bien présent et que le moindre faux pas pouvait coûter très cher. L’été dernier, sur ce même site du Tanet/Gazon du Faing, 17 hectares s’étaient consumés à cause de la chute d’un réchaud… A méditer !

Frederic Nahon

gazon du faing

Misen

ONF

police de l'environnement

Valerie Michel-Moraux

MISEN Gazon du Faing prefete des Vosges (4)

Mme la Préfète et M. le Procureur de la République en compagnie des agents de la Police Environnementale.

La protection de l’environnement reste une priorité dans le département et notamment dans le massif des Vosges où se sont rendus Madame Valérie Michel-Moreaux, Préfète des Vosges, et Monsieur Frédéric Nahon, Procureur de la République, présents au Gazon du Faing à l’occasion d’une opération de contrôle effectuée dans le cadre de la Mission Inter-Services de l’Eau et de la Nature (MISEN).

Rappelons brièvement que les services de Police Environnementale mènent chaque été des opérations de contrôles coordonnés visant la préservation des espaces protégés, la circulation des véhicules terrestres à moteurs dans les espaces naturels, la lutte contre le risque incendie en forêt et la préservation de la ressource en eau. Pour se faire, la MISEN que copilotent Mme La préfète et M. le Procureur, regroupe de nombreuses structures et services qui unissent leurs forces, compétences et connaissances autour d’un même objectif. La police environnementale peut ainsi compter sur le soutien de l’ONF, de l’OFB (Office Français de la Biodiversité), de la brigade équestre, des Polices Administrative et Judiciaire, des Sapeurs-Pompiers, ainsi que du PGHM de Xonrupt-Longemer et la Gendarmerie.

Cyril Gérard

Cyril Gérard

Gendarmerie qui continue d’investir beaucoup en matière d’atteinte à l’environnement, comme le rappelait ce jeudi le Colonel Avy, Commandant du groupement de Gendarmerie des Vosges. Ce dernier rappelait que des renforts spécifiques étaient appelés chaque été et qu’une brigade verte devrait prochainement voir le jour pour appuyer la Police Environnementale qui en a tant besoin. En effet, en ce qui concerne les cueillettes illégales, les comportements sont de plus en plus hostiles vis-à-vis des contrôles et la prise de risque de plus en plus élevée pour y échapper précise Cyril Gérard. « On a réellement affaire à des bandes organisées parfois, d’où la nécessité de travailler avec la Gendarmerie. (…) Les myrtilles constituent un enjeu fort sur le massif et la réserve du Tanet/Gazon du Faing car les animaux doivent avoir les réserves suffisantes pour passer l’hiver. Il faut savoir qu’un Grand Tétras mange environ 1 kg de myrtilles par jour » explique l’agent de la Police Environnementale.

Habituellement, , environ 1 600 contrôles cadrés par la MISEN sont réalisés chaque année. L’an dernier, ils ont abouti à plus de 250 procédures pénales et des enquêtes sont actuellement en cours. « Concernant l’aspect judiciaire, les sanctions doivent être adaptées et dissuasives et elles peuvent être importantes, qu’il s’agisse de contraventions, de saisies de matériel ou de véhicules ou même de peines plus lourdes » ajoute le Procureur de la République. Pour autant, la prévention et la pédagogie sont plus que jamais de mise avec une réglementation clairement affichée, que ce soit en matière de zones de quiétudes ou de cueillette par exemple ; « Tout commence par-là » insiste Mme la Préfète, et la sensibilisation/prévention est l’affaire de tous. L’adjudant-chef Vincent Leuenberger et ses hommes du PGHM, par exemple, n’hésitent pas à sortir de leur rôle de sauveteurs pour aller à la rencontre des promeneurs pour distiller conseils et recommandations.

De son côté, le Parc Régional des Ballons des Vosges, via les missions des «Médiateurs de la nature», arpente les crêtes vosgiennes et va à la rencontre des pratiquants de sports de nature et des usagers de milieux naturels, afin d’échanger avec ces derniers et les sensibiliser aux patrimoines et aux bons comportements à adopter. Enfin, Valérie Michel-Moreaux a souhaité revenir sur la problématique des risques d’incendie en rappelant que si la sécheresse était moins présente cette année, le vent était lui bien présent et que le moindre faux pas pouvait coûter très cher. L’été dernier, sur ce même site du Tanet/Gazon du Faing, 17 hectares s’étaient consumés à cause de la chute d’un réchaud… A méditer !

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