Dans le cadre du projet d’itinéraire cyclable de la Vallée de la Vologne, le Député David Valence a invité la presse à participer à une visite sur le terrain à Laveline-devant-Bruyères en compagnie des collectivités locales concernées ainsi que des représentants de l’association qui porte le projet depuis plus de dix ans maintenant.
Le projet est enfin et plus que jamais sur de bons rails, comme le précisait ce lundi matin David Valence qui, rappelons-le, occupe également le poste de Président de la commission Transports, déplacements et infrastructures au sein de la Région Grand Est : « C’est un projet important pour le territoire, pour les différentes communes et communautés de communes impliquées, et c’est un projet en carafe depuis longtemps dont les élus locaux s’emparent pour le réactiver. Je pense également que c’est une mauvaise démarche de penser que partir sur la voie verte signifie le renoncement au train. De toute façon, la voie ferrée est dans un tel état qu’il faudrait de toute façon la démonter pour entreprendre quoique ce soit. Il n’y a pas de projet de réouverture de la ligne ferroviaire pour le moment (de la part de la SNCF ou de la Région – NDLR). Et même s’il ne faut pas opposer les deux sujets, une voie ferrée qui n’arrive plus en centre-ville n’a plus vraiment d’intérêt, l’erreur historique a été de démonter la voie au centre de Gérardmer…«
Par ailleurs, David Valence a évoqué un bon alignement des planètes et des collectivités pour qu’enfin le lancement du projet soit effectif : « La région s’est dotée d’un plan vélo avec même des bonus pour les voies cyclables qui établissent des liaisons entre deux communes et même la possibilité que la Région assure elle-même la maîtrise d’ouvrage. Pour le Pays de la Déodatie, l’idée est également d’élargir la focale avec cette voie verte qui serait une première étape pour une liaison finale Gérardmer-Bruyères. Le montant estimé est de 2 à 3 millions d’Euros à date. Je rappellerai également qu’au niveau national le plan vélo est désormais doté de 250 millions d’Euros par an jusqu’à la fin du quinquennat contre 50 millions en 2019. » Cela vaut donc la peine de se battre, et la conseillère départementale Elisabeth Klipfel a tenu à saluer l’engagement des bénévoles de l’association pour la Voie Verte de la Vallée de la Vologne et son président Michel Georges. Une petite équipe qui avait d’ailleurs préparé la visite des élus ce lundi en débroussaillant une partie de l’ancienne voie ferrée pour faciliter la déambulation.
Les élues des différentes communautés de communes sont eux aussi unanimes sur le fait de lancer le projet et de le soutenir, à l’image de Virginie Gremillet, présidentes de la Com’Com’ Bruyères Vallons des Vosges : « Quand on parle de mobilité douce, cela permettrait de faire venir du monde dans notre secteur et de donner un nouveau souffle aux habitants avec un nouveau mode de déplacement. C’est aussi pour ça que nous souhaitons que ça aille jusqu’à Bruyères, il faut prendre les bonnes décisions. » Même son de cloche chez John Voinson, vice-président de la Com’ Com Gérardmer Hautes Vosges en charge de l’aménagement du territoire : « Je confirme le fort intérêt de la CCGHV pour mener à bien ce projet qui sera un outil à l’usage des habitants, des touristes mais aussi des clubs et associations sportives. Et je pense qu’on peut aller encore plus loin que Bruyères en connectant cette future voie aux voies européennes existantes au cœur du massif. » De quoi redonner de l’allant à Michel Georges et ses bénévoles ainsi qu’à tous les adhérents qui entrevoient sans doute la première pierre du projet !
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