C’est officiel, suite au passage du jury régional le 18 juillet dernier (lire notre précédent article ICI !), la Perle des Vosges conserve ses trois fleurs, reconnaissance obtenue pour la première fois en 1985 et qui continue de contribuer à l’attractivité de la cité gérômoise.
L’occasion de revenir sur le renouvellement de cette distinction et ses conditions en compagnie de l’adjoint à l’environnement Grégory Bonne et du responsable des parcs & jardins de la Ville en la personne de Christian Didier-Laurent. Et pour conserver ses trois fleurs, cela commence déjà par un épais dossier à transmettre au label Villes & Villages Fleuries ainsi qu’au jury régional chargé de se rendre sur place pour effectuer son évaluation. Un dossier qui explore plusieurs thèmes en lien avec la grille de notation des jurés qui, en juillet dernier, ont effectué un parcours savamment étudié par Christian Didier-Laurent lui-même.
Un accueil quatre étoiles
Christian Didier-Laurent et Grégory Bonne
« Il y avait une importante délégation pour accueillir le jury, composée d’élus, de Christian ici présent, de représentants d’associations, le maire s’est déplacé en personne lors de la visite et il y avait également une représentante du CMJ, Inès Crostat, qui a présenté le travail cartographié du conseil sur le petit et le grand cycle de l’eau. Les jurés sont très sensibles à ça, dans certaines villes l’accueil est très sommaire alors que c’est important de montrer la volonté de la Commune d’obtenir ce label avec tout ce que cela implique en matière d’engagement » explique Grégory Bonne. « Quand on pense à ce label, on voit tout de suite l’aspect fleuri, mais ce n’est pas que ça. Il y a aussi toute la partie sur la qualité de vie et l’attractivité, tout ce qui fait que la ville est agréable en fait, qu’il s’agisse des infrastructures à disposition, du mobilier urbain, de la circulation, des aires de jeux, de la voirie etc. », poursuit l’édile.
Un vrai travail d’équipe
En cela, l’obtention et la conservation de ces trois fleurs est un véritable travail d’équipe avec l’implication de plusieurs services qui viennent compléter et valoriser le travail des parcs et jardins. On pense notamment au service chargé de la voirie et des réseaux d’eau ainsi qu’au service communication qui s’est chargé de constituer le dossier indispensable afin de candidater. « Nous travaillons également en lien avec des associations et structures locales comme Les Incroyables Potagers, Les Jardins de la Jamagne, certaines écoles primaires, REGAIN et le CEN Lorraine auquel nous demandons conseil sur la partie environnementale. Je pense notamment à l’installation des nichoirs ou des hôtels à chauve-souris » ajoute Grégory Bonne.
La partie environnementale/biodiversité reste en effet une des priorités dans l’obtention de ce label pour Gérardmer avec une partie du personnel des parcs et jardins qui suit une formation spécifique dans ce domaine. Fauche raisonnée, gestion/valorisation des déchets verts, compostage, plantation de fruitiers font partie des dispositifs mis en place, sans oublier la partie dédiée à l’économie d’énergie avec l’éclairage public qui passe progressivement en LED ou encore la gestion/préservation de la ressource en eau. La Commune est en train d’améliorer ses installations de récupération d’eau de pluie et apporte une attention particulière à la rationalisation de l’arrosage. « Nous favorisons aussi la plantation en pleine terre et nous faisons également attention au choix des végétaux en essayant aussi d’obtenir plus de fleurissement avec moins de plantes en veillant au volume et à l’harmonie des massifs » déclare Christian Didier-Laurent.
La Commune prend donc la question de ce label très au sérieux et n’entend pas se reposer sur ses lauriers : « Le label, c’est une reconnaissance du travail des services et de l’engagement des élus, mais c’est aussi une ligne directrice pour nous aider à nous améliorer » conclut Grégory Bonne.
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