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jeudi 19 septembre

Victime d’un accident avec traumatisme crânien, une Gérômoise revient sur son passage aux urgences

"Indignez-vous ! (...) Le personnel des hôpitaux n'a plus les moyens de soigner".

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Après une expérience pénible aux urgences d’Epinal, une Gérômoise tire la sonnette d’alarme en dénonçant la déliquescence de l’Hôpital Public qui, selon elle, « n’a plus les moyens de soigner« . Personnel soignant éreinté et en sous-nombre, patients laissés à la dérive, c’est un triste constat (au sens propre) pour cette femme qui s’indigne et se questionne sur l’avenir des hôpitaux et du système de santé de manière plus générale, maltraité lui-même dans une certaine indifférence…
« Victime d’un accident avec traumatisme crânien et hématomes sur diverses parties de mon corps, j’ai été transportée par les Pompiers au service des urgences de l’hôpital d’Épinal. 
Je tiens à remercier les pompiers pour leur rapidité, leur humanité et du leur professionnalisme. 
J’ai été « reçue » par une infirmière « informatique » qui a juste pris mon T.A et saturation en  Oxygène. Elle m’a demandé d’évaluer ma douleur sur une échelle de 1 à 10. Évaluation, vous en conviendrez, subjective, puisque nous ne réagissons pas tous de la même façon à la douleur. 
L’infirmière n’a pas regardé ma tête ni mes hématomes. J’ai demandé une poche de glace et une éventuelle pommade d’arnica : sans succès. Je me suis retrouvée dans un couloir sur un fauteuil roulant, en file indienne derrière une quinzaine de personnes traumatisées qui attendaient, pour certaines, depuis déjà 8 heures…
Après 2 heures d’attente sans soin, sans même un verre d’eau, j’ai  demandé à un proche de venir me chercher. J’en ai  informé la secrétaire du service qui m’agresse m’accusant d’avoir dérangé les pompiers pour rien. 
Étant moi même soignante, je savais que je prenais moins de risque à quitter la misère des urgences qu’à me soigner chez moi. 
Puis le lendemain matin, forte de mon expérience, j’ai préféré faire le tour des cabinets médicaux pour obtenir entre deux portes une ordonnance pour un scanner crânien  :  je tiens à remercier le médecin qui m’a reçu pour son humanité et son discernement. 
Puis ce fut 3 heures au téléphone pour trouver dans un large rayon, un service radiologique qui puisse réaliser le scanner. 
Je remercie la Clinique de la Ligne Bleue qui m’a entendu et réalisé le scanner 2 jours plus tard. 
Sans séquelles graves de mon traumatisme, mais suivie par un ostéopathe, je m’en sors bien, merci mon corps. 
Même mon médecin traitant à refusé de me prescrire l’examen indispensable sous prétexte via sa secrétaire que j’avais enfreint le Protocole des urgences. 
On frôle la non-assistance à personne en danger. 
Le personnel des hôpitaux n’a plus les moyens de soigner. 
Ce n’est pas le système des urgences de l’hôpital d’Epinal que je dénonce malgré leur manque d’humanité, mais le système de Santé Français. 
Réagissons contre l’écroulement des systèmes de Santé, de l’Éducation et de la Culture de notre beau Pays. 
Je plaide pour le BSP : bon sens paysan ! 
Que mes concitoyens se réveillent et osent dénoncer comme je le fais ce jour dans le seul but de ne pas laisser place à l’indifférence. 
Indignez vous !« 

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