Jeudi soir dernier le directeur de la médiathèque du Tilleul Benoît Taillandier proposait une rencontre-dédicace avec Frédéric Brrémaud et sa bande dessinée adaptée du roman de José Giovanni et illustrée par Paolo Raffaelli.
Frédéric Brémaud, appelé Brrémaud ou encore Brr, est scénariste de BD depuis une vingtaine d’années. Il vit et travaille actuellement en Italie, près du lac de Côme, « où il y a des ressemblances avec les Vosges » dit-il. Il a auparavant travaillé au centre de la BD à Angoulême et a fait beaucoup de BD de jeunesse ou animalière comme Love. « Ce sont celles qui durent le plus dans le temps ». Quant à Paolo Raffaelli – qui a dû rentrer en Italie – il est présenté par Brrémaud : dessinateur pour Bonelli en Italie, il fait beaucoup de BD de kiosque en noir et blanc. Il voulait travailler pour le marché français qui permet une plus grande liberté. « En France on est plus maître de son projet ».
La BD Le Haut Fer est née d’une idée lancée par l’agent littéraire Nicolas Grivel qui a donné le livre de José Giovanni à lire à Brrémaud et d’une rencontre avec le dessinateur Paolo Raffaelli qui voulait faire des westerns. « Le Haut Fer c’est un western français » explique le scénariste. Le film « Les grandes gueules » est connu partout même si l’encrage du scénario est régional. Il ne s’est toutefois pas inspiré du film même s’il l’a beaucoup aimé. Il a utilisé le roman où il y a plus de descriptifs. « Dans le film c’est la musique qui campe le western » . Pour lui le personnage principal c’est la montagne. C’est un roman facile à adapter qui se prête bien aux dialogues. Il est venu dans les Vosges pour s’imprégner et s’approprier le projet, s’est renseigné sur les bûcherons. Le dessinateur a pour sa part beaucoup travaillé sur la mécanique hydraulique « Il est important de se documenter ».
Après une séance de questions-réponses très riche avec le public, où de nombreux sujets furent abordés, il fut temps de passer aux dédicaces. Le libraire de l’Octopus à Epinal Frédéric Kilfiger avait apporté les ouvrages en nombre et chacun a pu profiter d’un dessin du scénariste, qui est également illustrateur, et personnaliser son livre.
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