Pub
Pub
Pub
Pub
Pub
Pub
S'abonner à la newsletter
Pub
Pub
Pub
Pub
Pub
Pub

mardi 02 juillet

Une grande fierté pour Mohamed Mehraz, récemment décoré de la Médaille Militaire

Le Gérômois a obtenu cette distinction à quelques encablures de son 89ème anniversaire

0 commentaire

0

Écouter cet article

Mohamed Mehraz en compagnie de Moussa, l'un de ses fils.

Mohamed Mehraz en compagnie de Moussa, l’un de ses fils.

C’est officiel puisque paru dans le journal du même nom : comme les meilleurs de ses anciens camarades Harkis de l’armée ayant servi en Algérie, Mohamed Mehraz a récemment été décoré de la Médaille Militaire, plus haute distinction militaire française destinée aux sous-officiers et aux soldats.

Mohamed Mehraz médaille militaire Gérardmer 88 (1)« M. Mehraz nous avait fait part de son désir d’être médaillé militaire comme plusieurs de ses anciens collègues Harkis. J’ai donc constitué le dossier, ce qui a pris un peu de temps. Mais il a obtenu cette distinction décret du 10 novembre dernier et peut désormais porter sa médaille depuis la sortie du dernier Journal Officiel. Concernant la remise de la médaille, nous avons demandé à ce qu’elle puisse avoir lieu à Gérardmer lors des manifestations de commémoration de la Victoire du 8 Mai 1945, soit le 8 Mai 2024 » précise Fernand Grandemenge, membre du Comité Départemental de l’Union National des Combattants (UNC).

Mohamed Mehraz médaille militaire Gérardmer 88 (2)Pour mémoire, Mohamed Mehraz est né le 5 novembre 1934 à Chouchaoua en Algérie. Il s’était tout d’abord engagé pour 3 ans le 6 mars 1953 à Blida au titre du 7ème régiment de Tirailleurs. Il a ainsi été dirigé sur l’Indochine pendant ces 3 années avant de participer au maintien de l’ordre en Algérie en qualité de Harki où il servira pendant 7 ans avant d’être rapatrié en France en 1962, dans le secteur d’Arles. C’est en 1972 qu’il viendra s’installer à Gérardmer, accompagné d’un de ses cousins et d’autres Harkis, par le biais du Lieutenant Archambaud, membre de la SAS (Section Administrative Spéciale) dont la femme était infirmière en perle des Vosges. « Le lieutenant était un vrai patriote qui ne laissait pas tomber ses hommes » rappellent le récipiendaire et ses enfants. Avec sa famille, Mohamed Mehraz avait à l’époque effectué le trajet en train, de Mas Thibert aux Vosges.

Une Médaille Militaire (à gauche) qui vient compléter les nombreuses décorations de M. Mehraz.

Une Médaille Militaire (à gauche) qui vient compléter les nombreuses décorations de M. Mehraz.

Connu et respecté à Gérardmer, Mohamed Meraz est particulièrement fier et heureux de recevoir cette Médaille Militaire, symboles de son engagement, des services qu’il a rendus à la Nation ainsi que des sacrifices endurés par les Harkis et leurs familles, lui qui était prêt à donner sa vie pour la France. Ce mercredi, avec ces fils et avec Fernand Grandemenge, ils ont forcément échangé quelques anecdotes concernant leurs services respectifs sous les drapeaux. Avec une mention spéciale pour le trajet que Mohamed a effectué pour aller et revenir d’Indochine : un mois en mer à chaque fois, dans des rafiots sans couchettes !! C’est ce qu’on appelle une belle galère, mais aujourd’hui il a encore le cœur d’en rire !

 

 

médaille militaire

Mohamed Mehraz

Mohamed Mehraz en compagnie de Moussa, l'un de ses fils.

Mohamed Mehraz en compagnie de Moussa, l’un de ses fils.

C’est officiel puisque paru dans le journal du même nom : comme les meilleurs de ses anciens camarades Harkis de l’armée ayant servi en Algérie, Mohamed Mehraz a récemment été décoré de la Médaille Militaire, plus haute distinction militaire française destinée aux sous-officiers et aux soldats.

Mohamed Mehraz médaille militaire Gérardmer 88 (1)« M. Mehraz nous avait fait part de son désir d’être médaillé militaire comme plusieurs de ses anciens collègues Harkis. J’ai donc constitué le dossier, ce qui a pris un peu de temps. Mais il a obtenu cette distinction décret du 10 novembre dernier et peut désormais porter sa médaille depuis la sortie du dernier Journal Officiel. Concernant la remise de la médaille, nous avons demandé à ce qu’elle puisse avoir lieu à Gérardmer lors des manifestations de commémoration de la Victoire du 8 Mai 1945, soit le 8 Mai 2024 » précise Fernand Grandemenge, membre du Comité Départemental de l’Union National des Combattants (UNC).

Mohamed Mehraz médaille militaire Gérardmer 88 (2)Pour mémoire, Mohamed Mehraz est né le 5 novembre 1934 à Chouchaoua en Algérie. Il s’était tout d’abord engagé pour 3 ans le 6 mars 1953 à Blida au titre du 7ème régiment de Tirailleurs. Il a ainsi été dirigé sur l’Indochine pendant ces 3 années avant de participer au maintien de l’ordre en Algérie en qualité de Harki où il servira pendant 7 ans avant d’être rapatrié en France en 1962, dans le secteur d’Arles. C’est en 1972 qu’il viendra s’installer à Gérardmer, accompagné d’un de ses cousins et d’autres Harkis, par le biais du Lieutenant Archambaud, membre de la SAS (Section Administrative Spéciale) dont la femme était infirmière en perle des Vosges. « Le lieutenant était un vrai patriote qui ne laissait pas tomber ses hommes » rappellent le récipiendaire et ses enfants. Avec sa famille, Mohamed Mehraz avait à l’époque effectué le trajet en train, de Mas Thibert aux Vosges.

Une Médaille Militaire (à gauche) qui vient compléter les nombreuses décorations de M. Mehraz.

Une Médaille Militaire (à gauche) qui vient compléter les nombreuses décorations de M. Mehraz.

Connu et respecté à Gérardmer, Mohamed Meraz est particulièrement fier et heureux de recevoir cette Médaille Militaire, symboles de son engagement, des services qu’il a rendus à la Nation ainsi que des sacrifices endurés par les Harkis et leurs familles, lui qui était prêt à donner sa vie pour la France. Ce mercredi, avec ces fils et avec Fernand Grandemenge, ils ont forcément échangé quelques anecdotes concernant leurs services respectifs sous les drapeaux. Avec une mention spéciale pour le trajet que Mohamed a effectué pour aller et revenir d’Indochine : un mois en mer à chaque fois, dans des rafiots sans couchettes !! C’est ce qu’on appelle une belle galère, mais aujourd’hui il a encore le cœur d’en rire !

 

 

0 commentaire

Laisser un commentaire